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Le ministère de la Culture indique, que la « carte musique » vient d'être approuvée par la Commission européenne. Selon un communiqué, la rue de Valois explique qu'il s'agit là d'un « élément majeur de l'action du ministère de la Culture et de la Communication en faveur du développement de la consommation légale de musique en ligne ».Dès lors, le lancement officiel de la carte devrait se faire dans « les prochaines semaines » indique un communiqué. Pour rappel, le lancement officiel aurait du être donné lors de la Fête de la Musique, en juin dernier. Le financement de la carte n'était alors pas encore réglé.

Cette carte de téléchargement légal pour les 12-25 ans est subventionnée à 50 % par l'Etat et peut aller jusqu'à 50 euros et doit « habituer les jeunes consommateurs à utiliser des sites légaux de distribution de musique sur internet ». Pour cela, la France devra mettre sur la table 25 millions d'euros par an.

Déjà le commissaire européen à la concurrence Joaquin Almunia a salué la mesure en estimant qu'elle va « accroître la viabilité des réseaux légaux de distribution et préserver le pluralisme de l'offre ». Reste à savoir si cette carte profitera aux services de musique en ligne français et non pas aux traditionnelles plate-formes...
Ce mercredi matin, un nouveau décret a été publié au Journal Officiel. Il oblige clairement les FAI à envoyer les e-mails d'avertissement dans le cadre de la loi Hadopi. Un texte qui montre clairement combien certains passages de la loi restaient encore à préciser.Cette fois, la loi oblige donc les FAI à faire suivre les e-mails envoyés par l'Hadopi sous 24 heures. Si la loi est désormais plus précise, elle ne convient pas à Free qui peut, s'il le décide, organiser sa riposte.

Il faut dire que plusieurs points restent à éclaircir. Tout d'abord, l'opérateur peut mettre en avant l'existence d'une directive européenne baptisée 98/48/CE. Elle estime qu'un texte qui modifie les conditions de fonctionnement d'un FAI doit d'abord être notifié auprès de l'Union européenne. Cette règle n'a visiblement pas été respectée. Nicolas Boullez, avocat conseil auprès du Conseil d'Etat estime que « la juridiction administrative pourrait prendre en compte ce texte pour estimer que la loi n'a pas été respectée ».

Ainsi, selon les motifs invoqués par Free, le Conseil d'Etat peut renvoyer l'affaire devant la Cour de Justice des communautés européennes. Il peut également invoquer la méconnaissance d'une directive européenne pour rendre son jugement.

Une position soutenue notamment par Nicolas Rebbot, avocat spécialiste en propriété intellectuelle chez MDAvocats. Il précise : « Il est clair que Free a un intérêt à agir sur une base européenne car pour résumer simplement nous sommes ici devant un décret qui oblige un tiers à un contrat. Free n'est pas concerné par la lutte contre la contrefaçon et le droit communautaire est pétri de grands principes sur les libertés fondamentales ».

Le spécialiste tempère : « D'un autre côté la loi Hadopi existe bien et les FAI y sont nommés comme prestataires, Free fait du contournement de la loi pénale. Sa ligne d'action a créé une rupture dans l'égalité entre justiciables, une rupture dans l'égalité devant la loi. Ce point devra être réglé ». Un mélange détonnant.

L'Hadopi se trouve alors entre plusieurs feux. D'un côté celui nourri par Free, de l'autre le référé présenté par un autre FAI, French Data network. En effet, FDN attend toujours la réponse sur le fond de ses référés contre le décret qui crée le fichier informatique de la Hadopi, et contre celui qui crée la procédure de sanction. Reste à savoir quelle sera l'issue à ces problèmes.
Après cinq ans d'existence, le français Dailymotion s'invite enfin dans la cour des services à destination des professionnels avec le lancement de « Dailymotion Cloud », une offre d'hébergement et de diffusion de contenus vidéo simplifiée grâce à laquelle il entrera en concurrence avec les spécialistes du B2B que sont Kewego ou Brightcove.

L'offre, payante, permet à toute entreprise ou particulier d'accéder à l'infrastructure technique de Dailymotion pour y stocker de façon sécurisée ses contenus vidéo puis les diffuser sur son propre site Web. Les outils mis à disposition sont logiquement bien plus puissants que ce que propose la partie gratuite et grand public du site : statistiques en temps réel, conversion multi-formats prioritaires, export automatique ou conservation du fichier source font par exemple partie des services proposés.Les vidéos, qui profitent d'encodeurs dédiés, sont très rapidement déclinées dans les différents formats exploités par le site, de la HD aux versions mobiles, quel que soit le format d'origine. La diffusion est ensuite contrôlable à l'envi, qu'il s'agisse de fenêtres de mises à disposition, de limitations géographiques ou même d'association avec un programme de location de type VOD.

Une fois transférés « dans le nuage », les contenus peuvent être affichés par le biais d'un lecteur vidéo personnalisable mis à disposition en marque blanche. Le client sera alors facturé en fonction du temps cumulé de consultation de ses vidéos, sur une base de 0,10 euros pour une heure de lecture. Au tarif standard (prix dégressifs en cas de forts volumes), il faudra donc compter près de 1700 euros pour diffuser 100 000 fois une vidéo de dix minutes.

« Pas d'engagement de durée, pas de minimum forfaitaire, on ne paie que le nombre d'heures de vidéo réellement consommées », résume Martin Rogard, directeur France de Dailymotion. Cette simplicité se retrouve aussi au niveau du règlement, avec la possibilité de créditer son compte d'un nombre d'heures données via virement Paypal. Ajoutée aux avantages du modèle software as a service, elle permet de démarrer la diffusion de ses vidéos en quelques minutes seulement.

Contrairement aux solutions B2B concurrentes, cette offre Cloud ne va toutefois pas jusqu'à intégrer solutions de mesure d'audience, affichage de bannières publicitaires de type pre-roll ou fonctionnalités de partage sur les réseaux sociaux.

S'il admet que certains de ces outils pourraient faire leur apparition lors de futures mises à jour, Dailymotion semble toutefois ne pas en faire une priorité. « On ne cherche pas à enfermer le client », sourit Martin Rogard, « la seule brique indispensable, c'est le stockage et la diffusion ». Sous-entendu : pour le reste, libre à chacun d'utiliser les services de son choix puisque des accès sont ouverts, en fonction de ses besoins, d'autant qu'on évite ainsi de devoir payer pour des fonctionnalités dont on n'a pas forcément besoin.

Simplicité et flexibilité, Dailymotion espère ainsi être en mesure de séduire les petites entreprises ou organisations comme les grands comptes qui ne se satisferaient pas du manque de contrôle qu'offre la partie gratuite de son service. La société, qui vient d'affirmer avoir atteint l'équilibre financier, refuse de communiquer des objectifs chiffrés, mais laisse entendre que les nouvelles lignes commerciales ouvertes dans la lignée de ce Dailymotion Cloud devraient dès 2011 peser 10 à 15% de son chiffre d'affaires annuel. Une offre d'essai gratuite est proposée sur le site DMCloud.net.
Si vous avez bien suivi l'épisode concernant le service de synchronisation de Microsoft, Folder Share est devenu Live Mesh puis Windows Live Sync et finalement Microsoft a décidé de mixer toutes ces fonctionnalités (et ces dénominations) pour arriver à Windows Live Mesh.

Dans un email envoyé aux testeurs de Live Mesh bêta Microsoft rappelle que le service a été suspendu. « Le 31 mars 2011, la bêta de Live Mesh sera achevée et ne fonctionnera plus. Après le 31 mars il ne sera plus possible d'accéder à vos fichiers stockés en ligne sur votre Live Desktop ou vous connecter à des PC à distance ». L'équipe de développement explique que le successeur, Windows Live Mesh, s'avère plus stable. et propose plus de fonctionnalités comme la possibilité de synchroniser les paramètres de certaines applications.

Les testeurs sont invités à télécharger leurs documents mis en ligne sur les serveurs de Microsoft et à migrer vers le nouveau logiciel.
Le dispositif de recherche instantanée dévoilé sur la page Google.com début septembre fait doucement son chemin vers le navigateur Chrome. En effet, les utilisateurs du logiciel ont vite pris l'habitude de taper leurs requêtes directement depuis l'Omnibox, qui rassemble à la fois les fonctionnalités d'une barre d'adresse classique et d'un moteur de recherche.

A la fin du mois dernier, les développeurs avaient introduit Google Instant au sein de Chromium pour Windows. Lorsque l'internaute tape les premières lettres d'une URL, le navigateur commence par rafraichir en temps réel une requête sur Google. Une fois l'extension du nom de domaine saisie, ce dernier est automatiquement chargé. Pour activer la fonctionnalité il fallait se rendre dans les paramètres cachés du navigateur en tapant about:labs dans l'Omnibox. Dans la dernière version de Chromium pour Windows, l'option est désormais disponible directement depuis le menu des préférences. Si vous utilisez Mac OS X alors il sera également possible de tester cette fonctionnalité en téléchargeant la plus récente version de Chromium.
Sur son blog officiel, Facebook annonce avoir mis en place de nouvelles mesures de sécurité. A l'instar de Google et de Microsoft, le géant communautaire a décidé d'implementer une fonctionnalité permettant d'obtenir un mot de passe temporaire. Cette option devrait alors satisfaire les internautes souvent en déplacement et accédant leur compte depuis un ordinateur public, qu'il s'agisse d'un hôtel ou d'un cyber-café.

L'équipe explique que l'internaute devra se rendre dans les paramètres de son compte puis spécifier un numéro de téléphone portable. Il lui suffira ensuite d'envoyer le texte otp au 32665 pour recevoir son mot de passe par SMS. Ce dernier ne sera valable qu'une seule fois et devra être utilisé dans les 20 minutes suivantes. Ce type de sécurité permet notamment de déjouer les éventuels keyloggers, ces logiciels espions enregistrant vos frappes au clavier.

Facebook annonce par ailleurs qu'il est possible de contrôler davantage les accès au compte en fermant à distance les sessions ouvertes sur d'autres machines. L'internaute pourra se rendre dans les paramètres de son compte pour vérifier ses états de connexion. Ainsi en cas de vol ou de perte de son téléphone mobile ou de son ordinateur portable l'utilisateur sera tout de même en mesure de protéger sa vie privée.

Enfin Facebook demandera régulièrement aux utilisateurs de mettre à jour leurs informations personnelles. Ces dernières seront utilies en cas de perte du mot de passe.
Connaissez-vous sur le bout des doigts le navigateur Firefox ? Avez-vous une âme charitable ? Si oui, alors la fondation Mozilla vous met au défi et vous invite à aider les internautes en détresse. Sur son site internet officiel, l'équipe explique ainsi : "Chaque jour des milliers de gens publient sur Twitter leurs questions à propos de Firefox  », pour cette raison « nous lançons un programme communautaire d'entraide baptisé Army of Awesome".

Le réseau Twitter se transforme donc terrain de jeu au sein duquel vous êtes invité à répondre aux questions des internautes. Pour ce faire, Mozilla a mis en place une base de connaissance de 300 articles. Il suffira de répondre à un message en ajoutant un lien pointant vers l'article résolvant un problème. Pour faciliter la recherche des personnes nécessitant de l'aide, rendez-vous sur ce site puis authentifier votre compte Twitter avant de formuler votre réponse.
La sémillante Marissa Mayer, qui occupait jusqu'ici chez Google le poste de vice présidente en charge des activités de recherche et notamment de l'expérience utilisateur, consacrera désormais ses efforts au développement des produits de recherche locale.

Arrivée en 1999, Marissa Mayer est la vingtième employée de Google et la première ingénieure à avoir rejoint l'équipe formée par Sergey Brin et Larry Page. Elle a notamment travaillé à la conception de l'interface de recherche de Google, à l'internationalisation du site ainsi qu'à la création de Google Actualités, de Gmail ou du réseau social Orkut.

Marissa Mayer encadrera désormais les activités de recherche locale et de géolocalisation du moteur, selon une information initialement dévoilée par Bloomberg et confirmée par Google. Elle rejoindrait dans le même temps l'un des comités exécutifs de la société.

Comment interpréter cette mutation ? Certains choisissent d'y voir une rétrogradation, qui serait la conséquence d'un certain immobilisme dans le domaine de la recherche, peu propice à enrayer la montée en puissance de produits concurrents tels que le moteur Bing de Microsoft.

L'hypothèse la plus probable reste toutefois celle d'une réorientation stratégique. Brillante, bien que parfois controversée, Marissa Mayer va être placée à la tête d'un des secteurs les plus stratégiques qui soit pour Google : celui de la recherche et de l'information locales, qui draine dans son cortège un potentiel publicitaire encore mal exploité, vu comme l'eldorado du marketing ciblé.

Le moteur a déjà manifesté à plusieurs reprises ses ambitions en la matière : fin 2009, on lui prêtait par exemple l'intention de racheter le service de recommandation locale Yelp. Plus récemment, il avait également fait preuve d'intérêt à l'égard du service de géolocalisation Foursquare. Google bientôt plus fort que les Pages Jaunes grâce à Marissa Mayer ?
Aujourd'hui troisième réseau social le plus visité même si ses créateurs ne veulent plus que l'on le nomme ainsi - Twitter nourrit des ambitions de plus en plus proches de celles de l'un de ses principaux concurrents, Facebook : à l'image de ce dernier, la plateforme de micro-blogging a également pour objectif d'atteindre le milliard d'utilisateurs.

C'est le co-fondateur de Twitter, Evan Williams qui a récemment changé de poste dans l'entreprise - qui a fait cette déclaration plus tôt dans la semaine lors d'un événement au Commonwealth Club de San Francisco. "Twitter va atteindre le milliard de membres" a-t-il tout simplement annoncé, tout en expliquant qu'un tel chiffre permettrait aux annonceurs de réaliser des campagnes publicitaires plus efficaces sur la plateforme.

Cette ambitieuse annonce fait écho à celle de Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook : peu de temps après avoir officialisé les 500 millions de membres sur son réseau social, ce dernier avait déclaré viser le milliard. A ce titre, Facebook a une vraie longueur d'avance sur Twitter, qui compterait actuellement environ 165 millions de membres pour 100 millions de tweets quotidiens.

Evan Williams et Biz Stone, l'autre fondateur de Twitter, n'ont néanmoins pas donné d'estimation concernant l'atteinte de cet objectif, même si selon eux le site s'étoffe de 1,8 million d'inscrits supplémentaires chaque semaine.
Entre l'opérateur Free et le ministère de la Culture, il y avait comme un malentendu au sujet de l'envoi des e-mails Hadopi. D'un côté, le FAI respectait la loi qui n'imposait aucune obligation de transmission de ces e-mails. De l'autre, l'Hadopi était visiblement gênée par la question au point de ne pas vouloir l'aborder lors de la dernière conférence de presse.Cette fois, il semble que la loi ait tranché la question. Un décret vient d'être publié au Journal officiel portant modification de l'article R. 331-37 du code de la propriété intellectuelle. Il énonce que « les opérateurs sont tenus d'adresser par voie électronique à l'abonné chacune des recommandations dans un délai de vingt-quatre heures suivant sa transmission par la commission de protection des droits », comme le rapporte PcInpact.

Les FAI ont donc désormais l'obligation de s'exécuter et de suivre scrupuleusement les étapes de la riposte graduée. Le décret prévoit même une sanction de 1 500 euros en cas de non-respect de cette obligation. Contacté à ce sujet, le FAI Free a expliqué qu'il ne souhaitait pas encore commenter la situation.

Toujours est-il que malgré la rapidité du ministère de la Culture à enjamber les imprécisions de la loi Hadopi, une question reste encore en suspens : celle du coût de l'identification des internautes. D'un côté, le ministère de la Culture estime discuter avec les FAI. Contactés à ce sujet, la plupart des opérateurs Internet restaient étonnés de l'existence de ces pourparlers…
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