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le 15/10/2010 à 22:44
Hadopi : le Sénat balance
Il est parfois amusant de voir à quel point un serpent peut se mordre la queue. Malgré des questions insistantes au sujet du volume d'e-mails envoyés par l'Hadopi auprès de l'autorité elle même et des FAI, la réponse se terminait régulièrement par un peu gratifiant « No Comment ».Malgré cela, c'est par l'intermédiaire du compte Facebook du Sénat que plusieurs informations sont dévoilées concernant le fonctionnement de l'Hadopi. En effet, la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat a rendu ce mercredi une petite visite dans les locaux de l'Hadopi.

Une délégation de sénateurs s'est donc donné rendez-vous rue du Texel à Paris pour mieux saisir le travail de l'Hadopi. Et visiblement, cette dernière n'a pas été avare en informations. Mireille Imbert-Quaretta, présidente de la commission de protection des droits de l'Hadopi, a même insisté sur les chiffres : « Au premier octobre, près de 800 avertissements ont été envoyés via les fournisseurs d'accès ». C'est donc la première fois que l'on obtient des données chiffrées confirmées sur le nombre d'envois d'e-mails.

Outre cette croustillante information, on notera également les propos tenus par la présidente de l'Hadopi, Marie-Françoise Marais. Elle rappelle que la haute autorité s'était installée, en janvier 2010, dans « un climat particulièrement conflictuel, qu'elle estime en voie d'apaisement aujourd'hui ». Une vision de l'histoire qui élude clairement le climat de tension qui régnait lors de la dernière conférence de presse…

Enfin, il est amusant de voir comment l'information peut parfois emprunter des chemins de traverses plus ou moins éloignés des sources officielles. Ce fut notamment le cas, ce jeudi, toujours au sujet de l'Hadopi lorsque la correspondante Informatique et Libertés du FAI d'Orange nous confirma l'existence d'un contrat signé entre l'Hadopi et l'opérateur. Jusqu'à présent aucune confirmation n'avait été donnée…
78% des Français sont présents sur les sites de réseaux sociaux : c'est ce que dévoile une étude Ifop publiée hier. Mais ce n'est pas le seul chiffre intéressant que dévoile l'enquête, réalisée auprès de 2 015 internautes durant la dernière semaine de septembre (PDF).

On découvre en effet qu'en moyenne, les Français sont inscrits à 3 réseaux sociaux, soit 1 de plus que l'année dernière pour un pourcentage d'adepte très proche 77% en 2009. Le trio de réseaux sociaux les plus connus des internautes français se compose de Facebook (94%), Youtube (92%) et Copains d'avant (88%) talonné de très près par Meetic (86%). A la 7e position, Twitter effectue une belle percée, passant d'une notoriété de 63% en 2009 à 80% aujourd'hui.

Mais qui dit connaissance des réseaux ne sous-entend pas que les internautes en sont forcément membre : lorsque l'on s'intéresse à l'appartenance des Français aux sites sociaux, on découvre un résultat très différent : 52% indiquent avoir un compte Windows Live, 46% se disent inscrits à Copains d'avant et "seulement" 43% à Facebook. Youtube, second réseau le plus connu, chute quant à lui à 21% quand il s'agit d'inscription, et 7% pour Twitter.

L'étude s'attarde également sur la relation qu'entretiennent les Français avec le concept de protection des données sur Internet : à ce titre, l'Ifop révèle que 43% des internautes membres d'au moins un réseau social ont déjà tenté d'effacer du Web des informations personnelles visibles de tout le monde. Suite à cette démarche, seuls 33% indiquent être parvenus totalement à leurs fins, 53% estimant y être arrivé partiellement et 14% avouant ne pas y être arrivé.

La réussite ou l'échec de l'opération varie fortement selon l'âge de l'internaute : 42% ayant réussi à effacer les données avaient entre 18 et 24 ans, un pourcentage qui chute à 23 une fois passé 65 ans. Néanmoins, il apparaît également de façon évidente que les internautes âgés de 18 à 24 ans sont les plus enclins à diffuser des informations personnes sur le Web : 85% d'entre eux mettent leur nom de famille en ligne, contre 63% des 65 ans et plus. L'écart se creuse davantage quand il s'agit de mettre en ligne des photos de ses proches : 65% chez les 18-24 ans contre 17% chez les 65 ans et plus : les enjeux ne sont donc pas les mêmes quant il s'agit d'effacer ses traces… Paradoxalement, les utilisateurs les plus jeunes restent les plus conscients de la nécessité de restreindre l'accès à leurs informations personnelles à leurs proches sur le Web (43%) que les personnes de 65 ans et plus (23%).

A l'heure où les réseaux sociaux deviennent quasiment incontournables sur Internet, on remarque donc que leur adoption par un grand nombre de Français n'est pas un saut dans l'inconnu pour la plupart d'entre eux. Reste que la divulgation d'informations personnelles et la protection de ces informations sont encore et toujours au coeur du débat, que l'inscription se fasse, d'ailleurs, sur Facebook ou Copains d'avant…
le 15/10/2010 à 22:44
Les Mappy cars se baladent en ville
Après les Google Cars, c'est le site Mappy qui se mettrait à arpenter les rues à la recherche d'images. Certaines de ces voitures ont même été prises en photographie sur certains blogs, notamment dans la ville de Versailles.Aucune confirmation n'a été donnée par le site Mappy.fr, filiale des Pagesjaunes. Rien n'explique non plus comment seront intégrés ces clichés dans le site, quelle plus-value apporteront-ils par rapport au service de Google. En effet, le site n'a pas récemment communiqué sur une nouvelle version de son site.

Reste enfin à savoir comment seront appliquées les conditions de préservation de la vie privée sur les clichés qui pourront être amenés à être publiés. Google a dû, par exemple, subir de nombreuses critiques du fait du manque d'autorisation préalable. De même, en Allemagne, plusieurs centaines de milliers de particuliers avaient demandé à la firme de retirer leurs façades de Street View. Enfin Google a toujours expliqué qu'il nettoyait les photographies mal floutées à la main….
John Lilly, qui avait annoncé sa décision de quitter la tête de la fondation Mozilla en mai dernier, sera finalement remplacé par Gary Kovacs, qui occupait jusqu'ici le poste de vice président produits et solutions chez Sybase. Egalement passé par IBM, Macromedia, puis Adobe, Gary Kovacs prendra ses fonctions le 8 novembre prochain.

En tant que nouveau CEO, il aura la charge de la direction générale de la fondation Mozilla et des orientations stratégiques prises par ses principaux produits, à commencer par le navigateur Firefox, dont la version 4 doit voir le jour avant la fin de l'année.

Vétéran du Web et des technologies rich media, Kovacs dispose également d'une expérience certaine dans le domaine de la mobilité, acquise chez Sybase (société depuis rachetée par SAP). « Une sphère particulièrement importante sur laquelle nous avons beaucoup à prouver dans les années à venir », souligne Lilly, le CEO sortant.
Les adeptes du chat de Facebook auront peut-être remarqué la disparition récente de l'option permettant d'effacer l'historique des conversations : une suppression intervenue lors du rafraichissement du service la semaine dernière.

Jugeant que la fonction était peu utilisée par les membres du site, les développeurs de Facebook ont pris la décision de la supprimer "pour optimiser et simplifier le chat". Une disparition qui a pas fait l'unanimité auprès des utilisateurs, qui ont investi le forum du groupe Facebook pour se plaindre et comprendre comment effacer leur historique de conversation.

Car, par défaut, le site ne supprime pas l'historique des conversations, qui reste accessible dans la fenêtre de conversation. L'utilisateur avait cependant le pouvoir d'effacer manuellement les échanges en appuyant sur « Clear chat history », une opération devenue impossible après les récentes modifications.

Face à la pression d'utilisateurs du service, qui ont vu dans cette impossibilité de supprimer leur historique une nouvelle violation de la vie privée, Facebook a abdiqué et annoncé le retour de l'option, malgré sa "faible utilisation" constatée par le réseau social. La fonction est donc actuellement en phase de redéploiement sur le site et devrait réapparaitre dans les prochains jours au sommet des fenêtres de conversation.
le 14/10/2010 à 23:16
Où en est le HTML 5 ?
Après de nombreuses années de développement autour du HTML 5, le site Zdnet publie un dossier spécial autour de ce langage pour effectuer un petit point.

Ce dossier spécial comprend 5 volets qui sont :
- Petite histoire et promesses d'une évolution majeure du Web
- Une nouvelle porte pour les applications riches sur le Web
- De nouveaux outils pour la sémantique et le référencement
- Le remplaçant de Flash sur la vidéo ?
- HTML5 pourra-t-il tenir ses promesses ?

Bien sur le HTML 5 est avant tout orienté coté Front, et ne changera pas vos habitudes de programmation avec PHP.

- Dossier - Où en est le HTML5 ?
le 14/10/2010 à 23:16
Sélecteur CSS en PHP
La détection des navigateurs se fait souvent par l'intermédiaire du langage Javascript.

Vous pouvez faire la même opération avec le langage PHP en utilisant le script proposé par Bastian Allgeier.

L'exemple affiche une couleur différente suivant la version des navigateurs et des navigateurs proprement dit.A découvrir.

- PHP CSS Browser Selector
En plus de lutter activement contre les éditeurs de logiciels peer-to-peer, les ayants droits américains se tournent désormais vers Google. En effet, il a été révélé que le géant de la recherche avait été contacté le mois dernier par la RIAA, chargée de représenter les intérêts des artistes musicaux outre-Atlantique et l'IFPI, la fédération internationale de l'industrie phonographique. Ces organisations souhaiteraient disposer de moyens permettant de repérer plus facilement les contenus illégaux.

Dans une lettre datée du 20 septembre, James Pond, un responsable de Google, aurait répondu à cette requête en précisant que la société était tout à fait d'accord pour aider les ayants droits à condition qu'ils paient les frais d'accès aux interfaces de programmation du moteur de recherche. Pour accéder à ces API, Google propose trois options. La première concerne les annonceurs du système publicitaire AdWords. La seconde est réservée aux développeurs qui ne nécessitent qu'un nombre restreint de requêtes. Enfin la dernière option proposée par le géant de la recherche s'intitule Site Search. Cette dernière serait : « la seule qui s'offre à l'IFPI et la RIAA pour accéder à nos interfaces de programmation  », selon les propos de James Pond rapportés par Cnet US. Pour ce service, Google facture 5 dollars pour chaque millier de requêtes effectuées. Google précise qu'il ne réclamera aucun dollar supplémentaire pour les retraits des médias jugés illicites.

Cette réponse relance une nouvelle fois le débat autour de la part de responsabilité du moteur de recherche. En effet, pour certains la position laxiste de Google vis-à-vis du piratage serait purement hypocrite et contribuerait à l'enrichissement de la société. Outre la facturation des droits d'accès aux technologies de Google, certains sites utilisent précisément le contenu illégal pour densifier leur trafic et par conséquent leurs revenus publicitaires générés par... Google Adsense. Dans une certaine mesure, la société Google elle-même s'enrichirait donc du piratage grâce aux annonceurs.

Sur le marché de la musique, la position de Google reste très ambivalente. D'une part l'attitude de la société risquerait de mettre à mal les contrats autour d'un éventuel service baptisé Google Music. D'un autre côté, un nouvel acteur majeur permettrait aux maisons de disques de contrer la pression exercée par le leader Apple sur la baisse des tarifs. En France, sur ce secteur, Apple détiendrait 70% de parts de marché.
Apple a demandé et obtenu aux Etats-Unis le dépôt du slogan utilisé depuis janvier 2009 pour promouvoir son kiosque de téléchargement d'applications mobiles, « There's an app for that » (Il y a une application pour ça). Formulée le 4 décembre 2009, la demande a été approuvée par le bureau américain des brevets (USPTO) le 9 octobre dernier.

Déposée pour les catégories Publicité, Services de détail ou Informatique et logiciels, cette nouvelle marque déposée recouvre, selon les documents émis par l'USPTO, « les services de détail proposant des logiciels fournis par Internet ou par d'autres réseaux informatiques et de communication électronique ».

Que signifie ce dépôt de marque ? Que les particuliers qui détournent le slogan d'Apple à des fins satiriques ou ironiques soient rassurés, ils pourront continuer à s'en donner à coeur joie sur Internet. En revanche, il n'en ira pas de même pour les entreprises : on pense à Verizon, par exemple, qui avait raillé le réseau de son concurrent AT&T (partenaire exclusif d'Apple autour de l'iPhone aux Etats-Unis) avec une publicité baptisée « There's a map for that » (ci-dessous). Sortie à l'été 2009, elle a vraisemblablement motivé cette demande de marque déposée.
Microsoft vient d'expliquer comment deux de ses postes avaient été utilisés pour diffuser de nombreux spams de produits pharmaceutiques douteux. La firme a lancé une enquête afin de découvrir la source de la faille.Le site The Register a dévoilé cette affaire et a expliqué que deux postes utilisés en interne avaient été retirés. Les services qui ont été hackés étaient des réseaux qui fonctionnent sous un kernel Linux, explique Microsoft. En plus de cette vague de spams, un poste de la firme aurait également servi à lancer une attaque en déni de service.

Brian Krebs, un bloggeur spécialisé en sécurité estime que ces attaques auraient des origines russes via des hackers versés dans le détournement de postes afin d'envoyer massivement des messages non-sollicités. Pour autant, Microsoft affirme qu'aucune données des consommateurs n'aurait été compromise.
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