LA GLOBULE

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Les annonceurs ont beau nous concocter des publicités plus interactives, plus ciblées et moins intrusives, l'internaute, lui, semble toujours rêver d'un web sans bannières ni liens sponsorisés. En effet, sur l'un de ses blogs officiels, la fondation Mozilla explique que l'extension AdBlock Plus est la première à avoir été téléchargée plus de 100 millions de fois par les utilisateurs du navigateur Firefox depuis le mois de janvier 2006.

Pour rappel, ce plugin permet aux internautes de s'inscrire à une liste de filtres régulièrement mis à jour par la communauté afin d'empêcher l'affichage de certaines sections utilisées pour y placer de la publicité graphique ou textuelle.

L'histoire d'AdBlock Plus est relativement controversée. En effet, beaucoup de sociétés, grandes ou petites, établies sur la Toile subsistent grâce aux revenus générés par ces bannières. Outré par ce phénomène le graphiste Danny Carlton s'était insurgé contre Mozilla et invitait la communauté à bloquer l'accès à leur sites Internet aux adeptes de Firefox. Wladimir Palant, créateur d'AdBlock Plus, avait réagi en expliquant que les arguments avancés n'étaient pas valides et que « les publicités à elles seules ne génèrent pas d'argent ». En soulignant que les internautes bloquant les bannières n'auraient de toute façon pas cliqué sur ces dernières, il ajoutait même que qu'AdBlock permettait un gain de bande passante pour les sociétés.

Par la suite d'autres déclinaisons de cette extensions ont été mises au point pour les autres navigateurs.
L'Hadopi poursuit son activité. L'autorité vient de diffuser un appel d'offres au sujet de la mise en place d'un « système d'information utilisé dans le cadre de la réponse graduée ». L'objectif est clair : informatiser le processus de la riposte graduée.La haute autorité semble passer à la vitesse supérieure. C'est en tout cas ce que semble indiquer l'annonce publiée sur le site du bulletin des annonces des marchés publics. Ce contrat d'un an (reconductible) recouvre un champ de compétence bien défini : « l'objectif poursuivi par la personne publique est de pouvoir gérer informatiquement tout le processus de la réponse graduée. Pour ce faire, l'Hadopi souhaite être assistée par le titulaire pour déterminer la procédure de marchés publics la plus adaptée au projet, définir les performances souhaitées ou spécificités fonctionnelles ».

Concrètement, informatisation ne veut pas dire, en principe, automatisation de la procédure hadopienne. Pour cause la CPD (Commission de protection des Droits) a toujours tenu à rappeler que les sanctions seront prononcées contre un internaute suite à une étude complète, attentive de son cas.

Pourtant, cette logique va à l'encontre de l'objectif chiffré que s'est fixé elle-même l'Hadopi. En juin dernier, l'autorité affirmait que 50 000 dossiers par jour seraient traités par la Commission de protections des droits. Les 3 personnes composant cette commission doivent donc appliquer des critères de sélection des dossiers avant de décider d'un éventuel renvoi devant le juge.

Cette informatisation pourrait donc servir à faire le tri entre les 125 000 adresses IP par jour recueillies par les ayants droits via la société TMG…
Lors du sommet Web 2.0, Yahoo! a dévoilé un nouvel outil d'analyse basé sur les usages de son moteur de recherche. Baptisé Yahoo! Clues, ce service permet de retourner différents types de données pour une requête spécifique ou de comparer les caractéristiques de deux mots-clés. Ces informations proviennent de l'adresse IP de l'internaute ainsi que des données des comptes utilisateur de Yahoo!

Probablement plus utile pour l'annonceur que pour l'utilisateur lambda, Yahoo! Clues bêta est capable de déterminer la part d'hommes et de femmes effectuant telle ou telle requête ainsi que leur tranche d'âge. Le service prend également en compte la position géographique des internautes ainsi que leurs revenus annuels. Yahoo! Clues présente les dernières requêtes associées au mot-clé ainsi que d'autres types de recherches similaires. Les sujets chauds du moment sont aussi mis à jour quotidiennement avec une archive hebdomadaire et mensuelle.

Pour l'heure réservé aux Etats-Unis, ce nouvel outil devrait ainsi se révéler particulièrement intéressant pour l'annonceur souhaitant déployer une campagne tout en ciblant une zone géographique précise et un public en particulier.

Retrouvez ci-dessous une vidéo de démonstration en anglais :
le 17/11/2010 à 00:00
Oracle publie Solaris 11 Express
Oracle vient d'annoncer la disponibilité immédiate et générale de Solaris 11 Express, son système d'exploitation Unix dédié aux développeurs.

Ce n'est donc pas la version qui sera commercialisée aux entreprises, mais elle permet toutefois de voir les changements apportés par Oracle à son système d'exploitation - le dernier de la ligne Solaris, Oracle ayant récemment enterré la variante open-source OpenSolaris.

Pour la nouvelle version de son système, Oracle met l'accent sur les gains de performances, avec un temps d'arrêt réduit jusqu'à 50% grâce à « l'élimination virtuelle des redémarrages liés aux traditionnelles opérations de maintenance et de mise à jour. » Oracle annonce aussi un temps de démarrage du système limité « à quelques dizaines de secondes. »

Parmi les nouvelles fonctionnalités, on trouve la virtualisation réseau et la gestion de ressources associées. Oracle explique qu'il utilisera Solaris 11 Express pour faire tourner ses machines Exadata X2-2 et X2-8 Database, ainsi que son Exalogic Elastic Cloud. Autres nouveautés, l'installation est facilitée par plusieurs processus d'automatisation, et l'Image Packaging System (IPS), annoncé ils y a plusieurs semaines, a été intégré pour offrir une mise à jour système plus sécurisée.

Oracle Solaris 11 Express est disponible au téléchargement sur le site de l'éditeur, avec toutes ses spécifications et les manuels associés. Des versions SPARC, x86 sont disponbibles, en installation manuelle, live CD, USB ou image de dépôt.
Le cabinet Bit9, spécialisé dans la sécurité informatique, a publié une liste des applications qui se sont avérées les plus vulnérables cette année. Plus précisément, le rapport classifie le top 10 des logiciels grand public ayant présenté des failles critiques entre le 1er janvier et le 21 octobre 2010. Ces derniers ont été précédemment ajoutés à la base de données américaine répertoriant l'ensemble des vulnérabilités.

Au travers de ce rapport les analystes précisent aussi : « il est intéressant de noter que les applications Apple prennent une part plus importante sur cette liste », en ajoutant que les utilisateurs d'un Mac ne sont plus aussi protégés qu'avant.

Malgré l'engouement général autour du navigateur Google Chrome, il s'agit pourtant de celui ayant enregistré le plus de failles critiques en 10 mois. Au total Bit9 en a répertorié 76. Les versions 6.0.472.59 et 7.0.517.41 permettent par exemple à un hacker d'effectuer une attaque par déni de service. Le développement du projet Chromium est relativement rapide et Bit9 ajoute que la plupart des éditeurs de la liste ont corrigé ces problèmes. Il n'empêche qu'à l'aube de la sortie de Chrome OS, Google se serait bien passé de cette publicité.

En seconde position du top 10 nous retrouvons le navigateur d'Apple Safari avec 60 vulnérabilités répertoriées sur la même période. Le moteur de rendu WebKit, dans les moutures 4.x, 4.1.2 et 5.x avant la version 5.02 permet à une personne malintentionnée d'exécuter du code à distance ou des attaques DDoS avec une simple page HTML. Une dizaine de failles ont été listées pour la version mobile de l'application sur les versions antérieures à iOS 4.1.

Toujours sur cette même période, la suite bureautique Microsoft Office comportait pour sa part 57 failles critiques contre 54 pour Adobe Reader et Acrobat, 51 pour Firefox et 32 pour Internet Explorer (6 à 8). Pour retrouver la liste dans son intégralité, rendez-vous ici.
Beaucoup a déjà été dit sur la nature et l'origine du ver Stuxnet. Ce dernier est accusé d'avoir attaqué à des réseaux de type SCADA, des infrastructures appelées Supervisory Control And Data Acquisition (télésurveillance et acquisition de données).A en croire le spécialiste Robert Langner, une nouvelle étude estime que ce logiciel malveillant aurait été créé spécifiquement pour « saboter le programme nucléaire iranien ». Certains experts estiment ainsi que l'existence de problèmes techniques inexpliqués dans le programme nucléaire iranien relève du sabotage.

Concrètement, Stuxnet pouvait dérégler certains mécanisme et agir sur les convertisseurs de fréquence du moteur de turbines d'une centrale. Le ver s'attaquerait alors uniquement aux fréquences comprises entre 807 hz et 1210 hz, un type de vitesse qui ne correspond qu'à un nombre limité d'usages.

Ce moyen aurait donc été utilisé afin de « ralentir le programme nucléaire iranien ». Une thèse plausible mais invérifiable. D'autant que les théories se multiplient au sujet de Stuxnet, le mois dernier, Vinny Gullotto, directeur général du Microsoft Malware Protection Center précisait : « je pense que Stuxnet a pu être écrit par un script kiddy mais le plus important est de connaître quel travail collaboratif a été organisé en aval. Il faut des ressources nécessaires pour le faire se propager ». Les doutes persistent donc...
Les efforts de Microsoft dans le domaine de la recherche sur Internet ont-ils porté leurs fruits ? Pas encore et Microsoft semble s'impatienter. Il faut dire qu'avec ses 3,2% de parts de marché, le moteur Bing reste plutôt à la traîne face au mastodonte Google qui recueille de son côté 85,15% des requêtes.

Pourtant les initiatives n'ont pas manqué. Outre une campagne promotionnelle de 80 millions de dollars, Microsoft a enrichi les fonctionnalités de son moteur tirant tantôt parti de Silverlight, tantôt de HTML5. Le rapprochement avec Yahoo! et le partenariat avec Wolfram Alpha ne semblent pas non plus avoir modifié de manière fulgurante la place du moteur qui reste inlassablement derrière Yahoo!.

Lors du sommet Web 2.0 qui se tient actuellement à San Francisco, Yusuf Mehdi, vice président du département Online Audience Business, déclare alors : « il nous reste beaucoup de chemin pour accomplir nos objectifs ». En référence aux internautes qui ne s'y prennent pas à deux fois pour effectuer une requête directement sur Google, il ajoute : « c'est dur, il n'est pas facile de changer les habitudes ».

Pourtant Google semble prendre les initiatives de Microsoft au sérieux. Au mois de septembre le PDG Eric Schmidt avait ainsi déclaré : « Notre principal concurrent est Bing, c'est un moteur de recherche bien géré et très compétitif ». Microsoft saura-t-il un jour changer la donne ? Rien est moins sûr car M. Schmidt a également affirmé le mois dernier qu'au travers des données recueillies par les internautes : « nous pouvons plus ou moins savoir ce que vous êtes en train de penser ».

De toute évidence, Bing a donc quelques travaux de retard...
le 16/11/2010 à 00:00
OpenTok
Le but de OpenTok est de vous permettre à travers votre site web de créer des vidéos. Cette application, se présente sous la forme d'une librairie et peut s'utiliser avec différents langages webs dont PHP.

Pour utiliser cette librairie, il est nécessaire d'obtenir une clef gratuite (disponible sur le site officiel) et ensuite vous pourrez paramétrer et configurer suivant vos envies l'affichage.

Par ailleurs, le site propose des tutoriaux pour vous faciliter l'utilisation de la librairie.

- Site officiel OpenTok
- Demo OpenTok
- Tutorial OpenTok
Facebook a lancé son nouveau service de messagerie unifiée lundi soir, mais n'a dévoilé qu'aujourd'hui ce qu'il y avait derrière. Pour acquérir la technologie nécessaire à Facebook Messages, le réseau social a racheté une partie de l'entreprise baptisée Zenbe, qui vient de fermer son propre service d'email.

L'anecdote, c'est que Zenbe est aussi éditeur d'un produit appelé Shareflow, et qui se présente comme un concurrent à Google Wave... Le concurrent de Facebook que Mark Zuckerberg dit ne surtout pas venir taquiner sur le marché du webmail.

Quoi qu'il en soit, Facebook n'a pas racheté l'intégralité de Zenbe. Le réseau social a récupéré trois des ingénieurs de l'éditeur, et le service d'email. Tous les autres produits de Zenbe continueront à exister. Selon le PDG de Zenbe, Alan Chung, « nous sommes heureux d'avoir joué un petit rôle dans (le nouveau service de messagerie unifiée de Facebook) : il y a quelques mois, trois de nos ingénieurs ont rejoint Facebook dans le cadre d'une acquisition de talents. Nous pensons que la messagerie et la collaboration sur le web sont à la pointe d'une nouvelle vague d'innovation, et nous sommes enthousiastes à l'idée d'y jouer un rôle. »

Il semblerait que les synergies entre Zenbe et Facebook doivent aller plus loin. Si le premier restera basé à New-York et poursuivra le développement de logiciels de son côté, il envisage de travailler sur un nouveau service appelé Shindig, qui « utilisera la puissance de Facebook Social Graph pour permettre aux gens de partager des images avec leurs amis, en temps réel, et en les géolocalisant. »
A l'heure où le remaniement ministériel touche toutes les strates du numérique, le secteur du développement durable nourrit encore des ambitions. Concernant les liens entre informatique et préservation de l'environnement, Thomas de Lacharrière, responsable de l'offre Green Tech de Devoteam estime que beaucoup reste encore à faire.Comment recensez-vous les besoins des professionnels en matière de technologies vertes ?

Nous nous basons sur notre expertise pour réaliser un audit des besoins. L'intérêt est ici de voir en amont les projets d'organisation ou de conduite des changements afin de définir les bons angles d'attaque. C'est une structure, une démarche qu'il faut réaliser. Suite à cet audit, on en tire des conclusions et une feuille de route qui vise à mettre en place une série de bons usages. On peut alors recommander des logiciels de supervision de l'énergie par exemple ou des moyens de mesurer la performance énergétique d'un centre de données.Quels sont les manques, les besoins courants des entreprises. Ont-elles suffisamment de recul sur leur activité pour vouloir définir une activité « Green » ferme ?

Il faut bien comprendre que les professionnels ne s'engagent pas dans une production verte pour sauver la planète, ce n'est pas dans leur ADN. Non, le motif principal est plus souvent de nature économique dans un premier temps. Malgré cela, les sociétés savent désormais que des sollicitations en termes d'image, de réglementation ou d'innovation peuvent être des vecteurs motivants pour adopter une attitude Green. Autant de points qui peuvent doper la capacité d'Eco-conception d'un professionnel.Quels sont les freins à l'adoption de mesures prônant une consommation raisonnée ?

Les raisons pour adopter une telle posture ne manquent pas mais les freins existent. D'habitude, on demande aux DSI de porter une grande attention aux coûts,à la rentabilité, au ROI (retour sur investissement,ndr). Cette fois, de nouveaux éléments existent qui sont encore difficile à comprendre pour certains.Ne peut-on pas parler plutôt de convergence des logiques. Sur le Cloud, par exemple, l'économique ne rejoint-il pas l'écologique ?

En ce sens oui. L'externalisation des ressources peut être un gage d'efficacité pour un professionnel. Le Cloud engendre une maximisation des puissances de calcul mais encore faut-il se poser la question de l'endroit où sont stockées ces données. S'il s'agit d'un Etat qui produit son énergie de manière polluante… C'est toute la filière qu'il faut surveiller.

C'est aussi la même logique pour le retraitement des déchets électroniques (conformément à la directive européenne DEEE), même si encore peu de professionnels suivent correctement les obligations, il faut savoir que cela peut leur rapporter beaucoup.Le système de taxation, notamment via l'éco-taxe est donc à revoir en France ?

L'Eco-taxe, qui découle de la directive européenne DEEE, est mal utilisée. Il convient, à mon sens, de mesurer la Valeur ajoutée exacte de cette taxe. C'est comme la problématique de la taxe Carbone, on a vu beaucoup d'annonces après le Grenelle de l'environnement mais peu de choses ont été mises en place. Il est, à l'heure actuelle plus qu'important d'ouvrir le débat sur la fiscalité « Carbone » et d'y inclure les autres activités qui génèrent ces rejets.Quels sont les bons gestes à faire et reproduire au niveau du poste de travail, de l'utilisateur ?

Sur ce point, certaines avancées sont déjà notables. Par exemple, la rationalisation de l'impression est une chose qui commence à être acquise, qui se généralise. Sur ce terrain, je noterais également l'essor du télétravail. Ce domaine a connu un véritable essor l'an dernier. Il faut savoir que ce secteur a connu une hausse de plus de 50% des utilisateurs. C'est, à mon sens, une tendance qui va se maintenir et se confirmer.
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