LA GLOBULE

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Protéger sa vie privée sur Facebook est toujours une pratique délicate, qui tend néanmoins à s'améliorer avec les modifications des paramètres opérées ces derniers mois par le réseau social. Aujourd'hui, ce dernier cherche à renforcer le contrôle des données personnelles des utilisateurs accédant ses services par l'intermédiaire d'appareils mobiles.

C'est Rose Yao, chef de produits mobiles du réseau social, qui l'annonçait hier sur le blog de Facebook : la version mobile sera prochainement dotée d'un tableau de bord, à l'image de celui disponible depuis octobre sur sa version standard, et qui permettra à l'utilisateur de contrôler les informations partagées avec les différentes applications présentes sur le réseau, ainsi qu'avec les sites Web exploitant ces informations. Face à ce détail, si l'utilisateur juge l'application trop intrusive, il pourra limiter ses accès ou même la supprimer complètement de son profil.

Rose Yao précise que ces nouveaux paramètres seront déployés "pour tout le monde au cours des prochaines semaines". Des modifications qui permettront aux quelque 200 millions d'utilisateurs de la version mobile de Facebook de garder un peu plus le contrôle de leurs données privées.
Faute de subvention des pouvoirs publics, le Forum des droits sur Internet a annoncé mardi 7 décembre sa dissolution anticipée. Sa présidente, Isabelle Falque-Pierrotin, a été désignée pour en assurer la liquidation, indique le FDI dans ce qui sera son dernier communiqué de presse.

Créé en 2001, le Forum des droits sur l'internet se présentait comme le « Médiateur Du Net », un organisme consultatif chargé d'émettre des recommandations sur des sujets divers allant de la protection de l'enfance au développement de l'administration électronique. Il administrait également depuis 2004 une plateforme de médiation en ligne grâce à laquelle il aurait traité, depuis 2004, plus de 13 000 différents et répondu à plus de 25 000 questions d'internautes.

Depuis sa création, le FDI profitait d'une subvention fixe de l'Etat, portant sur un montant annuel de 1,14 million d'euros. Une dépendance financière qu'il estimait nécessaire pour « garantir son indépendance vis-à-vis de tout groupement d'intérêts particuliers ».

« Versée par le ministère de l'Industrie, cette subvention complétait les cotisations des membres et permettait à cet organisme de mener des missions d'intérêt général en matière de droit et d'usages de l'internet », rappelle le FDI. L'Industrie, désormais chapeautée par Eric Besson, a choisi de ne pas renouveler cette subvention pour 2011.

La fin était toutefois attendue : depuis plusieurs mois, il était question que le FDI soit intégré à une nouvelle entité, le Conseil national du numérique, qui aurait été dotée de moyens plus importants et de compétences plus larges. Un Conseil dont on est pour l'instant sans la moindre nouvelle.
Lors du salon annuel LeWeb'10 qui se déroule actuellement à Paris, les plus grandes personnalités de la Toile se rassemblent et discutent des dernières technologies en nous dévoilant les prochaines tendances. A cette occasion nous avons rencontré Mitchell Baker, présidente de Mozilla qui revient sur Firefox, Thunderbird leur avenir ainsi que les prochaines ambitions de la fondation.

Votre partenariat avec Google prend fin en novembre 2011. Vous avez su réduire la part de leur apport financier. Envisagez-vous une stratégie financière qui apporterait davantage d'indépendance à Mozilla ? Par exemple dans le domaine des applications web ou des extensions ?

Mitchell Baker : Pour commencer nous aimons bien la stratégie fiancière actuelle pour plusieurs raisons, la principale étant que les utilisateurs de Firefox l'apprécient. Et pour nous c'est très important. Bien sûr nous ne sommes pas les seuls à dire cela mais dans notre cas c'est fondamental sinon les gens qui développent Firefox arrêteraient tout de suite leurs travaux. Par ailleurs nous avons toujours connu un monde de compétition intense donc nous devons avoir un produit que les gens apprécient. Nous aimons notre stratégie financière et c'est l'une des raisons pour laquelle nous n'avons pas choisi de diversifier cette dernière.

Cependant je pense que dans quelques temps nous introduirons des changements. Je ne sais pas de quelle manière pour l'instant il se pourrait que ce soit similaire à ce que nous avons aujourd''ui. Vous avez suggéré des application web, pourquoi pas. Il se peut aussi que ce soit autre chose. Ceci dit nous sommes une organisation à but non lucratif donc générer des revenus n'est pas notre mission principale.

Nous allons faire quelque chose dans le domaine des applications mais ce sera différent de ce qui existe déjà. et quand nous aurons trouvé une solution viable alors nous penserons au modèle économique par la suite. Pour nous les revenus ne sont qu'un moyen d'atteindre notre mission globale.

Et qu'en est-il des extensions ?

M.B : Nous réfléchissons à des moyens d'aider les développeurs à être payés pour leurs travaux sur les extensions et ce afin de créer une véritable stratégie et un écosystème. Il s'agira plus d'un marketplace avec des extensions gratuites et payantes.

Et pensez-vous prendre une commission sur les ventes ?

M.B : Je ne sais pas pour l'instant il s'agit d'un projet. Il est possible que nous prenions une commission pour faire tourner ce service.

Dès ses débuts, la mission de Mozilla était de forger un web plus ouvert et innovant. Aujourd'hui certains acteurs tels que Google et Opera sont innovants et Microsoft s'ouvre au HTML5. Votre mission est-elle achevée ? Quel est l'avenir de Firefox ?

M.B : Nous n'avons accompli que la première partie. Un marché ouvert et compétitif c'est très bien mais nous avons un certain idéal pour ce dernier. Il faut que ces critère puissent réellement impacter la vie des gens. L'on peut par exemple imaginer qu'il y ait beaucoup de choix mais rien de bien. L'on pourrait imaginer qu'il y ait une cinquantaine de navigateurs différents mais aucun d'entre eux respectant la vie privée. Certes il y aurait du choix, un marché compétitif mais finalement rien de valable pour l'utilisateur.

Il y a donc un autre but derrière cet objectif premier. Et si l'on observe le web d'aujourd'hui il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la gestion de la vie privée et la sécurité. Certes il y a Firefox mais il s'agit aussi d'influencer les éditeurs à suivre notre trace. Il y a aussi d'autres domaines comme par exemple pouvoir choisir son navigateur sur smartphone et dans deux mois Firefox 4 sera disponible en version finale sur Android.

Il y a aussi le marché très fermé des répertoires d'applications mobiles. Il n'y a pas d'interopérablité et pas d'intégration avec le web. En ce sens nous travaillons sur un web app store pour par exemple télécharger une même application sur différents terminaux.

Il y a beaucoup de projets au sein de Mozilla Labs. Certains sont actifs, d'autres non. Comment choisissez-vous vos priorités ?

M.B : Pour certains de ces projets, nous faisons une évaluation, en tirons de simples conclusions et l'arrêtons. Mais comme il est open source, n'importe qui peut choisir de le continuer. Pour déterminer nos priorités nous nous posons plusieurs questions. Cela résout-t-il un problème ? Si oui ce dernier est-il important ? Combien de personnes sont intéressées par ce projet ? Ce dernier résout-il un problème si bien qu'il mérite sa place au sein de Firefox ? C'était notamment le cas de Personas. Enfin doit-on en modifier son ergonomie pour le déployer auprès de tous les consommateurs ?

Et finalement qui se pose ces questions et prend les décisions ? Est-ce la communauté ou Mozilla ?

M.B : C'est un peu les deux. Chez Mozilla nous nous sentons au milieu de cette communauté. Il y a des leaders au sein de cette dernière ainsi que des prises de décisions par exemple sous la forme de votes. Il y a un vrai aspect communautaire et parfois les leaders peuvent dire : "wow ce projet était vraiment bien mais finalement les internautes utilisant leur navigateur 24h sur 24 n'ont tout simplement pas compris comment il fonctionnait".

Pourquoi le développement de Thunderbird n'est-il pas aussi rapide que celui de Firefox ?

M.B : Thunderbird est un produit différent pour plusieurs raisons. Il s'agit d'un client email avec les protocoles POP et IMAP. Pour l'instant ce n'est pas une plateforme dominante sur Internet si vous voyez ce que je veux dire.

Voulez-vous dire que plus de gens utilisent un webmail plutôt qu'un client ou qu'il y a plus d'internautes utilisant un navigateur qu'un client email ?

M.B : Effectivement tout cela est vrai. Mais vous savez si un navigateur évolue plus rapidement c'est parce qu'au-delà de l'interface graphique, l'architecture intérieure change aussi très rapidement. Sur Thunderbird, cette architecture ne change pas. La manière dont vous recevez ou envoyez vos emails n'a pas changé, nous utilisons toujours POP et IMAP.

Mais d'une certaine manière les réseaux communautaires n'ont-ils pas fait évoluer les communications ? Pourrions-nous voir l'introduction d'un gestionnaire global des différentes messageries des réseaux ?

M.B : Oui probablement. Nous avons d'ailleurs le projet Raindrop au sein de Mozilla Labs qui adressait justement ce problème. Ceci dit, au travers des retours que nous obtenons, il semblerait que la communauté de Thunderbird ne soit pas vraiment très claire sur le degré d'innovation qu'elle attend. Pour l'instant nous n'avons pas encore trouvé la bonne approche pour innover davantage. Certains ne veulent qu'un client email, d'autres attendent un peu plus. Ce n'est pas facile.

Pourtant au début de Firefox, les gens ne voulaient pas forcément une navigation par onglets. Ce n'était pas la norme. Il fallait changer ses habitudes et quelque part Firefox nous a imposé cette ergonomie.

M.B : Oui. Ceci dit aujourd'hui il nous semble que la communauté de Firefox est plus encline à accepter l'innovation et les changements par rapport à celle de Thunderbird. Peut-être est-ce dû à un plus grand intérêt pour le web d'une manière générale, je ne sais pas.

Hormis Firefox et Thunderbird, y aurait-il selon vous un autre produit que l'on pourrait placer à leurs côtés ?

M.B : Nous avons le service web Sync qui transfert les données de votre navigateur, les favoris, l'historique, les mots de passe. Pour la plupart des gens il ne s'agit que d'une fonctionnalité de Firefox et pourtant il s'agit bien d'un produit séparé. Mais la meilleure manière de le déployer auprès des internautes est bien de le présenter comme un service tiers à Firefox.

Nous allons dévoiler d'autres services web mais ces derniers seront probablement aussi perçus comme des fonctionnalités de Firefox. Aussi notre Web App Store fonctionnera dans tous les navigateurs, pas seulement Firefox.

Jolicloud et Flock ont abandonné le moteur de rendu Gecko pour Webkit. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

M.B : Gecko et Webkit sont de technologies similaires mais pas équivalentes. Peut-être Webkit collait plus à leurs besoins. Cela peut vous paraître bizarre mais nous apprécions cette compétition. Les gens doivent utiliser ce qui leur plait le mieux.

Pensez-vous qu'un modèle ouvert/fermé tel que Chromium/Chrome puisse trouver sa place sur Firefox ?

M.B : Non absolument pas. Pour nous il est impensable que le développement de Firefox soit séparé de la communauté.

Je vous remercie
le 09/12/2010 à 00:00
Xdebug Togger pour Safari
xDebug Togger est une nouvelle barre pour le navigateur Safari. Celle-ci va vous aider à déboguer vos applications PHP, comme cela existe pour les autres navigateurs.

L'auteur de cette barre a publié sur son site @benmatselby le lien pour télécharger cette nouvelle barre. Par ailleurs, il explique étape par étape comment l'utiliser.

- Xdebug Toggler for Safari
le 09/12/2010 à 00:00
PHP 5.3.4 et PHP 5.2.15
Les branches de PHP 5.3 et PHP 5.2 ont vu la publication aujourd'hui d'une nouvelle version.

La version PHP 5.3.4 apporte principalement des correctifs de bugs. Cependant certaines fonctions ont été améliorées comme : htmlentities() et htmlspecialchars()

La version PHP 5.2.15 apporte des correctifs au niveau bugs et de la sécurité et quelques évolutions incluses dans la version 5.3.4

Enfin, il est important de faire évoluer vos serveurs vers ces nouvelles versions.

- Liste des changements PHP 5.3.4
- Liste des changements PHP 5.2.15
Mise à jour : OVH a rendu publiques mercredi après-midi les décisions émises par les tribunaux de grande instance de Paris et de Lille, qui confirment le refus de prononcer une éventuelle interdiction d'hébergement sans procédure contradictoire.

A Paris (PDF), le juge a estimé que les éléments fournis ne permettaient pas de se prononcer sans cette procédure et a fait valoir qu'il appartenait à la société ayant passé commande de cet hébergement à OVH de « communiquer les données de nature à permettre l'identification de l'auteur ayant contribué à la création du contenu litigieux », de façon à ce que cet auteur soit impliqué dans les débats.

A Lille (PDF), la réponse est plus catégorique. « Il n'appartient pas au tribunal (..) de dire si la situation décrite est ou non constitutive d'un trouble manifestement illicite. Il appartient en revanche à la société requérante (OVH, ndlr), si elle estime que sa responsabilité peut être engagée, d'elle même suspendre l'hébergement des sites Wikileaks, sans nécessité d'une autorisation judiciaire pour ce faire ». Un point qu'OVH ne semble justement pas désireux de trancher lui-même...Publication initiale, 7 décembre, 8h30.

La justice française n'a pour l'instant pas accepté de se prononcer en référé sur le sort des données du site Wikileaks stockées en France. Saisie en référé vendredi par le lillois OVH, elle a en effet fait valoir que l'affaire méritait un débat contradictoire qui ne pouvait être conduit dans le cadre d'une telle procédure. Pour l'instant, les éléments de Wikileaks qui sont hébergés chez OVH le resteront, au grand dam du ministre de l'Industrie Eric Besson qui, mardi soir, s'est redit "choqué" par l'idée que des informations violant le secret diplomatique soient accessibles en ligne par l'entremise d'une société française.Vendredi, Eric Besson demande au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) de l'éclairer sur les voies à suivre pour obtenir que Wikileaks soit évincé du territoire français. Directement visé, OVH indique dans la foulée qu'il ne lui appartient pas de juger de la légalité des informations véhiculées par le site et fait savoir qu'il en appellera à la justice.

D'après un nouveau communiqué émis lundi soir par le patron d'OVH, un premier recours a été déposé à Lille vendredi après-midi. Celui-ci a été immédiatement rejeté, au motif qu'il était incomplet. Deux autres dossiers ont alors été préparés puis déposés lundi devant les tribunaux de grande instance de Lille et de Paris. Le premier l'a également rejeté, tandis que le second a fait valoir « qu'un tel dossier nécessitait un débat contradictoire », selon les propos d'Octave Klaba.

« Nous avons décidé d'utiliser la procédure sur requête qui permet de demander l'avis d'un juge rapidement et sans discussion contradictoire. Nous n'avons pas fait la procédure en référé, car elle demande qu'une partie assigne en justice une autre partie. En suite seulement le débat contradictoire peut avoir lieu et le juge peut se prononcer », explique-t-il encore, avant de justifier sa démarche : « comme Ovh n'est ni pour ni contre ce site, nous n'avons pas à assigner notre client ».

OVH réaffirme par ailleurs son intention de suivre à la lettre une éventuelle décision de justice. Reste à voir si - et quand - cette dernière interviendra.
Suite à l'arrestation de Julian Assange, le responsable charismatique du site Wikileaks, des questions se posent quant à l'avenir du site. Si d'un côté, les sites miroirs se sont développés afin de relayer les fuites d'informations, les attaques Ddos se multiplient également contre les anciens services qui collaboraient avec Wikileaks. Reste donc à connaître l'avenir du site de fuites.Julian Assange est actuellement placé en détention provisoire à Londres jusqu'au 14 décembre. Accusé de « sexe par surprise », la justice suédoise le soupçonne d'avoir commis un viol et des violences sexuelles l'été dernier. Plus intéressant, selon le quotidien britannique The Independent, des « discussions informelles » seraient déjà menées entre responsables suédois et américains afin d'aboutir à une extradition d'Assange vers les Etats-Unis…

Certaines pistes sont alors évoquées et d'anciens textes de lois sont ressortis du placard comme l'Espionage Act datant de… 1917 afin que les autorités américaines puissent condamner l'australien de 39 ans pour « activité anti-américaine ». Cet acte qui ne contrevient pas à la liberté de parole (selon ses termes) s'ajouterait alors aux accords passés entre Europe et Etats-Unis afin de faciliter l'extradition de personnes visées par un mandat d'arrêt international.

En dehors du cas Assange, reste donc la question du site Wikileaks et de son avenir. Kristinn Hrafnsson, porte-parole du site a donné les premières pistes. Elle affirme : « Wikileaks est toujours opérationnel. Nous allons continuer dans la même voie. Tout changement concernant la situation Julian Assange ne modifiera pas les plans mis en place ». Il faut donc croire que la multiplication des sites miroirs permettant d'accéder au contenu de Wikileaks représente l'avenir du site.Pour ce qui est de la renommée de Wikileaks, il semble qu'une partie des internautes se soient chargés de faire justice eux-mêmes en programmant des attaques Ddos. Le blog officiel de Paypal, Mastercard, Visa ont tous connu les affres de l'indisponibilité suite à un nombre trop important de requêtes…

Sans évoquer l'action des Anonymous, il semble que le cas Wikileaks et la réaction quasi-épidermique des autorités aient conduits à une fracture. Il est alors intéressant de se plonger dans le passé et de se remettre en mémoire le scandale qu'avait créé le Watergate aux Etats-Unis dans les années 70. Et de noter ainsi les réactions totalement différentes des gouvernements en place.

Le président américain d'alors, Richard Nixon, avait été accusé d'avoir placé des micros chez ses concurrents politiques. A l'époque, les deux journalistes qui avaient exhumé l'affaire tiraient leurs informations d'un informateur appartenant aux services secrets, appelé également « Gorge profonde ». La principale conséquence de ce scandale avait alors été la promulgation de lois levant certains secrets et élargissant les libertés de la Presse américaine (appelées aussi Sunshine laws).

A l'heure où certains se recueillent sur la mort de John Lennon, personne idolâtrée assassinée en pleine rue de cinq balles dans le dos, on pourrait peut-être se réapproprier parmi ses dernières paroles tirées de « The ballad of John and Yoko ». Lennon évoquait alors sa célébrité ainsi : « Au rythme où vont les choses, ils me crucifieront bientôt »… A quand un martyr Assange ?
Stephen Richard, PDG de France-Telecom et Orange France s'est exprimé lors de la conférence LeWeb 2010 qui se tient actuellement sur Paris. Interrogé par Davir Barroux, journaliste aux Echos, il est revenu sur le succès des terminaux d'Apple et les enjeux à venir pour les opérateurs mobiles.

Dévoilée en grandes pompes, la tablette iPad d'Apple est actuellement commercialisée dans trois pays sur le vieux continent : la France, le Royaume-Uni ainsi que l'Espagne. "L'iPad arrivera dans d'autres pays à l'avenir, une dizaine en tout en Europe", explique M. Richard. Concernant l'iPhone, ce dernier serait commercialisé dans une trentaine de pays par Orange, ce qui placerait aujourd'hui l'opérateur en tant le second distributeur derrière l'américain AT&T. Un quart des téléphones commercialisés par Orange France seraient des smartphones. "Au total, l"iPhone représenterait environ 20% des ventes", déclare le PDG de l'opérateur historique.

Interrogé sur la progression du système Android, M. Richard estime que l'on ne peut comparer la progression ce dernier face à l'iOS d'Apple. "L'iPhone est encore très cher et Android à un objectif plus global en étant installé sur différents terminaux". Il souligne également que la part de marché d'Android qui a dépassé celle de l'iPhone dans le monde est un phéonomène que l'on peut également observer sur le territoire français. Orange possède d'ailleurs une trentaine de développeurs spécialisés dans la création d'applications pour Android.

Côté consommation, le marché en pleine croissance du smartphone alerte les grands opérateurs à travers le monde. Aujourd'hui Orange enregistre plus de trafic en data qu'en communication. "Et l'on estime que dans deux ans il y aura dix fois plus de trafic Internet", déclare Stephen Richard, avant d'ajouter : "cela pose des questions en ce qui concerne la stratégie commerciale autour de l'accès à internet".

Sur le sujet de la publicité, M. Richard reste prudent. "Google est le numéro un dans sur le marché mondial et a su déveloper sa stratégie. Nous restons modestes et nous n'avons pas pour ambition d'entrer en compétition avec eux". Il ajoute tout de même que la firme de Mountain View devra tôt ou tard faire face à plusieurs problèmes, 80 à 90% de ses revenus étant précisément générés par le marché publicitaire.
Dans la salle pléinière de la conférence LeWeb 2010, dédiée aux technologies de l'Internet, des représentants de différents acteur de l'industrie du web défilent les uns après les autres. Après Charlie Kindel, directeur du développement de Windows Phone 7, c'est désormais Ethan Beard, directeur du développement de Facebook qui entre en scène, interrogé par Michael Arrington, éditeur du blog TechCrunch.D'emblée la transition s'articule autour d'un éventuel Facebook Phone, précédemment objet de nombreuses rumeurs. TechCrunch n'aura pas de scoop pour cette fois : M. Beard s'empresse de nier son existence.

Interrogé sur les problèmes relatifs à la vie privée de l'internaute, le représentant de Facebook affirme que la société reste totalement engagée à sécuriser les données de ses utilisateurs. L'ancien employé de Google dresse ensuite un parallèle avec le credo du géant de la recherche: "don't be evil". "Nous ne nous contentons pas de parler mais nous prenons de vraies mesures". Selon ce dernier, Facebook proposerait les meilleurs outils de control pour les internautes avec une gestion très poussée des droits d'écriture et de lecture pour ses contacts.

C'est ensuite au tour de Jason Goldman, vice-président du département product chez Twitter qui prend la parole et répond aux questions de M. Siegler également rédacteur sur TechCrunch.

Après être revenu sur les aspects de la nouvelle version du service de micro-blogging, M. Goldman explique pourquoi selon lui les initiatives des grandes société telles que Google dans le domaine du web communautaire ne trouvent pas forcément leur public. D'une part "Google est dans la recherche et dans la publicité, ce sont leurs stratégies principales et le resteront pendant longtemps", explique-t-il en ajoutant : "Il est difficile de rendre prioritaire d'autres activités".En rappelant qu'il est également un ancien employé de la firme de Mountain View, M. Goldman affirme : "il faut également savoir mettre en place une bonne alchimie pour attirer les internautes et c'est très difficile à faire".

A l'avenir Twitter devrait mettre en place un système un peu plus poussé de suggestions de contacts en fonction des centres d'intérêts des utilisateurs et ce afin d'attirer toujours plus d'internautes."Il y a beacoup d'opportunités dans ce domaine », explique Jason Goldman même s'il profite de cet entretien pour annoncer sa démission prochaine de la jeune pousse.
Le divorce semble être consommé entre le pays du matin calme et le réseau social. Facebook est accusé en Corée de ne pas suffisamment recueillir le consentement de ses utilisateurs. Le régulateur des Télécoms du pays, KCC (Korea Communications Commission) estime que les informations personnelles seraient ainsi trop peu protégées.A l'appui de sa critique, outre la politique de confidentialité, le KCC critique la manière de Facebook d'autoriser le partage d'informations à des sociétés tierces. Choi Seong Jin, porte-parole du régulateur explique que : « Facebook viole les réglementations sur la protection de la vie privée et l'Information sur les réseaux ».

Le responsable évoque alors l'article 22 d'un texte de loi (.pdf) protégeant les internautes demandant de recueillir tout consentement pour chaque information personnelle mise en ligne. Un texte plutôt strict mais qui pourrait entraîner une nouvelle modification de la politique de confidentialité mise en place par Facebook.

Le site Computerworld rappelle que le réseau social dispose de 30 jours pour répondre à cette critique ouverte. Un début de crise qui devrait faire parler puisqu'environ 2,3 millions d'internautes disposent d'un compte en Corée du Sud, soit environ 5 % de la population totale.
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