LA GLOBULE

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Chrome OS pourra imprimer avec n'importe quelle imprimante sans aucun pilote. Google a effectivement profité de l'annonce de son futur système d'exploitation pour lancer "Google Cloud Print". Ce nouveau service en ligne propulse pour ce faire l'imprimante dans le nuage.

"Google Cloud Print" repose dans un premier temps sur un ordinateur passerelle, comme aurait du le proposer la fonction AirPrint d'Apple. En revanche, "Cloud Print" dépasse comme son nom l'indique le réseau local. À partir de la version 10, d'ores et déjà disponible dans le canal de développement, le navigateur Internet Google Chrome inclut le Google Cloud Print connector, duquel on connecte au service en ligne l'imprimante reliée à l'ordinateur. La fonction est pour l'heure réservée à Windows mais Mac OS et Linux seront pris en charge ultérieurement.

Un ordinateur ne sera nécessaire qu'en attendant que des imprimantes prenant en charge "Google Cloud Print" de manière autonome ne soient commercialisées. Un service similaire répondant au nom d'ePrint est par exemple intégré à certaines imprimantes HP.

L'imprimante est alors accessible au travers d'Internet. On peut dès lors imprimer non seulement d'un ordinateur fonctionnant sous Chrome OS, mais aussi à terme depuis toutes sortes de dispositifs, à commencer par des smartphones et des tablettes.

"Google Cloud Print" permet donc de se libérer de la rébarbative question des pilotes, au prix d'une concession supplémentaire sur sa vie privée…
Google a profité mardi d'une conférence de presse à San Francisco pour annoncer "Chrome OS". La firme de Mountain View nous avait quelque peu laissé sur notre faim quant au type d'ordinateur sur lequel il serait proposé. La branche taiwanaise de Google a néanmoins tenu un événement similaire le lendemain, rapporté par notre confrère Digitimes, au cours duquel elle fut un brin plus loquace.

Acer et Samsung commercialiseraient ainsi leurs ordinateurs portables fonctionnant sous Chrome OS "dès le premier semestre 2011", ce qui est potentiellement plus optimiste que la "mi-2011" évoquée la veille. Acer aurait retenu un ordinateur en marque blanche du fabricant Quanta Computer, tandis que Samsung concevrait son propre ordinateur.

D'autres partenaires, passés sous silence à San Francisco, travaillent également à l'élaboration d'ordinateurs portables Chrome OS. HP a ainsi annoncé qu'il collaborerait de nouveau avec Inventec, qui fabrique notamment ses netbooks, et qu'il pourrait bien être le premier sur ce marché. Le premier modèle montré à l'occasion de l'annonce arbore d'ailleurs le clavier caractéristique des netbooks d'HP. On compte en outre Asus, Lenovo ou encore Toshiba.

Google a enfin conclu un partenariat avec Freescale et Texas Instruments dans le cadre de Chrome OS. Ces deux sociétés fabriquent notamment des processeurs ARM, tout particulièrement adaptés aux tablettes. Interrogé sur cette question, le géant du Web a répondu qu'"il était trop tôt pour s'exprimer". Affaire à suivre…
Protéger sa vie privée sur Facebook est toujours une pratique délicate, qui tend néanmoins à s'améliorer avec les modifications des paramètres opérées ces derniers mois par le réseau social. Aujourd'hui, ce dernier cherche à renforcer le contrôle des données personnelles des utilisateurs accédant ses services par l'intermédiaire d'appareils mobiles.

C'est Rose Yao, chef de produits mobiles du réseau social, qui l'annonçait hier sur le blog de Facebook : la version mobile sera prochainement dotée d'un tableau de bord, à l'image de celui disponible depuis octobre sur sa version standard, et qui permettra à l'utilisateur de contrôler les informations partagées avec les différentes applications présentes sur le réseau, ainsi qu'avec les sites Web exploitant ces informations. Face à ce détail, si l'utilisateur juge l'application trop intrusive, il pourra limiter ses accès ou même la supprimer complètement de son profil.

Rose Yao précise que ces nouveaux paramètres seront déployés "pour tout le monde au cours des prochaines semaines". Des modifications qui permettront aux quelque 200 millions d'utilisateurs de la version mobile de Facebook de garder un peu plus le contrôle de leurs données privées.
Entre les défenseurs du site Wikileaks et les organismes privés ou publics qui en contestent les objectifs, un véritable conflit semble se nouer. Même si on ne doit pas encore parler de cyberguerre ou de guerilla 2.0 (à l'instar de l'épisode estonien ou de la Géorgie), les attaques Ddos se multiplient contre ceux qui ont protesté ou suspendu leur coopération avec le site de fuites.Selon la BBC, un porte-parole des Anonymous, surnommé Coldblood a affirmé que de nouveaux « adversaires » seraient probablement bientôt attaqués. Il explique : « Je vois ça comme une guerre en train de naître, mais pas une guerre conventionnelle. C'est une guerre informatique. Nous essayons de préserver un internet libre et ouvert à tous, comme internet l'a toujours été. Anonymous prend principalement pour cibles les sociétés qui ont décidé on ne sait pourquoi de ne plus traiter avec WikiLeaks ».

Techniquement, l'utilisation de botnets pour mener des attaques Ddos est une pratique courante dans le milieu de la sécurité informatique. Elle permet de programmer (via des logiciels simples d'utilisation comme le kit Low Orbit Ion Cannon) de nombreux postes pour se connecter au même moment sur un site. Cette multiplication de requêtes a pour conséquence de rendre indisponibles les sites visés à cause d'une surcharge trop importante des serveurs.

Amazon, Mastercard, Visa et PayPal sont donc au centre du viseur. Il est reproché à ces sociétés d'avoir arrêté leur coopération avec Wikileaks. Amazon a justifié l'éviction de son Cloud en invoquant leur contrat et une disposition qui stipule qu'« un client doit garantir qu'il détient bien la propriété du contenu qu'il publie et que cela ne cause aucun dommage à un personne ou administration… ». Une éviction qui est alors survenue quelques heures après les critiques d'une partie du Congrès américain.

Pour sa part, Paypal a justifié la fermeture du compte Wikileaks en parlant d'une « violation de la politique d'usage raisonnable qui énonce que le service de paiement ne doit pas encourager, promouvoir ou faciliter une activité illégale ». Enfin, rien ne dit, pour l'instant si Facebook ou Twitter seront des cibles futures. Le premier a pourtant supprimé la page intitulée « Wikileaks Operation Payback ». Twitter a également réagi en suspendant le compte Twitter d'Operation Payback, soutenant la cause de Julian Assange.Anons humanum est ?Si les victimes sont désignées, d'autres, très critiquées pourraient passer entre les vagues zombies de l'opération Payback, orchestrée par les Anonymous (ou AnonOps). La France, par exemple, a été critiquée à cause des déclarations du ministre de l'Economie numérique Eric Besson. Ce dernier souhaitait savoir comment arrêter l'hébergement de Wikileaks par la société française OVH…

L'agitation règne donc puisque les anti-Wikileaks se font également entendre comme le montre l'éditeur de sécurité Panda qui estime que le site est tombé plus d'une cinquantaine de fois. Après des attaques Ddos menées contre ses serveurs, Wikileaks a sorti la parade en s'appuyant sur des adresses qui redirigent ses informations. Une pratique plutôt efficace puisque le compte Twitter du site reconnaît désormais 1 368 sites miroirs.

Par contre rien ne permet de faire le lien entre Anons et Wikileaks dans le sens où les motivations des deux entités ne sont pas forcément les mêmes. D'un côté, le site tente d'apporter plus de transparence (selon les positions prônées par Julian Assange). De l'autre, les Anonymous sont, par principe, un ensemble aux motivations diverses et hétéroclites. Un cocktail visiblement détonnant.Mise à jour : Sur son fil Twitter, Wikileaks vient d'envoyer un communiqué au sujet de la multiplication des attaques distribuées. L'organisation évoque alors clairement les Anonymous et estime que : « ce groupe n'est pas affilié à Wikileaks. Il n'y a eu aucun contact entre notre équipe et ce groupement ». Kristinn Hrafnsson, porte-parole du site donne la position officielle : « Nous ne condamnons ni n'applaudissons ces attaques. Nous pensons simplement qu'il s'agit là d'un miroir de l'opinion publique ». Signe qu'il faut bien faire la différence entre le site de fuites et les Anons...
Conformément à ses souhaits, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand a lancé un appel à projets au sujet de la numérisation des contenus « culturels, scientifiques et éducatifs ». Le gouvernement espère ainsi éviter la mainmise d'une société américaine sur des contenus appartenant au patrimoine littéraire français.L'action conjointe de Frédéric Mitterrand, d'Eric Besson (Economie numérique) et de René Ricol, Commissaire général à l'investissement devrait permettre de dégager les meilleurs « projets de collaborations entre fournisseurs de contenus, acteurs technologiques et organismes de recherche, en vue de développer des solutions innovantes pour la numérisation, l'indexation, la gestion et la valorisation de contenus culturels, scientifiques et éducatifs ».

Cette position est logique puisque la semaine dernière, le ministre avait expliqué vouloir revenir sur l'accord passé entre Google et Hachette Livre portant sur la numérisation de livres. Mitterrand avait alors souhaité : « contribuer, en tant que ministre, à la création d'un accord-cadre respectant les droits de tous ».

L'appel concerne les technologies matérielles mais également logicielles tout comme les processus et ingénieries sur la numérisation, la restauration des contenus, leur traitement et leur mise à disposition auprès des utilisateurs. Le texte précise que les dossiers sélectionnés bénéficieront « d'aides portant sur le soutien aux activités de R&D ».
Salesforce.com, qui tient en ce moment sa conférence Dreamforce à San Francisco, a annoncé le lancement de Database.com. Cette base de données se veut la première dédiée aux données d'entreprise pour le cloud.

En quelques mots, Database.com sera, selon Salesforce, « le moteur d'applications de nouvelle génération. » Il sera centré sur le cloud, la mobilité et les réseaux sociaux.Database.com

« Les bases de données cloud représentent une opportunité majeure pour faciliter l'adoption par les entreprises d'une nouvelle génération d'applications natives pour le cloud, la mobilité et les réseaux sociaux, » a expliqué le PDG Marc Benioff. « Nous avons choisi d'innover en proposant la base de données testée et éprouvée par nos 87 000 clients sous forme d'un service ouvert et autonome pour accélérer radicalement la création de ces applications de nouvelle génération. »

Premier point sur lequel insiste Salesforce.com : Database.com sera entièrement ouverte. En terme de langages de programmation, d'abord. Java, C#, Ruby et PHP devraient normalement être pris en charge. Et ce, quelque soit la plateforme d'exécution (Forcecom, VMforce, Amazon EC2, Google AppEngine, Heroku et Microsoft Azure). Salesforce annonce aussi dans son communiqué que sa base de données devrait être fonctionnelle nativement sur Android, Blackberry, iPad et iPhone.Salesforce met en avant son expérience avec sa base de données. Utilisée depuis plus de 11 ans par ses clients pour stocker des données, Database se veut sécurisée, que ce soit sur les protocoles de chiffrement ou la grande souplesse de configuration des règles d'accès.

Disponible comme service autonome en 2011, Database.com sera proposé dans trois formules : gratuit pour trois utilisateurs, puis sur une base de 10 dollars par utilisateur ensuite. Les prix sont susceptibles d'être modifiés avant le lancement, et sont sujets à des restrictions sur le nombre d'enregistrements et de transactions mensuelles. Les tarifs complets sont disponibles sur le site Database.com.Rachat de Heroku

Par ailleurs, l'inventeur du CRM (gestion de relation client) en mode SaaS vient d'annoncer avoir signé avec Heroku un accord définitif de rachat. Salesforce débourse donc 212 millions de dollars en cash pour acquérir la plateforme d'applications Ruby dans le cloud. Heroku avait été fondé en 2007, et avait levé 13 millions de dollars.

Heroku a précisé qu'il prenait en charge plus de 100 000 applications sociales et mobiles dans le cloud, et que sa communauté dépassait le million de membres. Groupon - qui a fait récemment l'actualité en refusant un rachat par Google - fait notamment partie de ses clients les plus connus.
le 08/12/2010 à 00:00
Le YouTube chinois entre en bourse
Youku, le site chinois de partage de vidéos en ligne vient d'annoncer son entrée à la bourse de New-York. Wall Street, sous la cotation NYSE (New-York Stock Exchange) accueille donc le géant chinois avec une offre d'achat à 12,80 dollars l'action. Une réussite pour Youku qui concrétise là sa domination sur le marché intérieur.Le site de partage de vidéos représente 22,5 % du marché chinois en matière de streaming. Il se paie même le luxe d'être le 10ème site le plus visité dans l'Empire du Milieu avec 264 millions d'utilisateurs réguliers, selon le cabinet Analysys.

Malgré ces bons chiffres, cette « success story » à la chinoise n'est possible que par le fait que des sites comme YouTube ou Hulu sont bloqués ou ne diffusent pas de contenus en Chine. La place pour une croissance continue est donc libre… Malgré des débuts difficiles Youku annonce désormais des recettes de 35,3 millions de dollars pour les neufs premiers mois de 2010. Une croissance rapide puisque sur la même période, Youku annonçait l'an dernier des résultats de 15 millions de dollars.

Si la publicité procure de nombreux revenus à Youku, la question du développement à l'international va se poser. A l'image de Baidu, on peut encore douter de la capacité du site à grappiller des parts de marchés sur des terrains où la concurrence est plus débridée.

De même, s'il souhaite étendre son catalogue de contenus, Youku devra passer des accords avec les ayants-droit afin de diffuser des vidéo de manière légale. A ce jour, certains estiment que plus de 70 % du contenu hébergé par Youku sont des vidéos uploadées par les utilisateurs (émissions TV, films), sans aucun droit…
le 08/12/2010 à 00:00
Un ver se cache sur Twitter
Le site de micro-blogging est la cible d'un ver informatique qui se diffuse sur les « timelines » de certains utilisateurs. Concrètement, le malware se présente comme un adresse URL raccourcie envoyée depuis un compte non-vérifié. Petite particularité, ces adresses compromises sont envoyées depuis un terminal mobile.Quelques pistes sont évoquées pour comprendre l'origine du ver. Le site The Next Web explique que les messages frauduleux renverraient sur un site français de mobilier appelé artcan-developpement.fr. Ce site aurait donc visiblement été hacké.

Les conseils pour éviter l'infection restent les mêmes à savoir de ne pas cliquer sur les liens malveillants et de ne télécharger aucune pièce liée de près ou de loin au lien. De même, certains autres utilisateurs du site ont même invité leurs abonnés à redoubler de précaution face à des liens ou à des utilisateurs douteux.
C'est aujourd'hui, dans la capitale de l'Hexagone, que s'ouvre l'édition 2010 du sommet annuel LeWeb dédié aux technologies Internet. Des géants de la Toile tel que Google ou Microsoft, aux jeunes pousses innovantes comme Evernote ou Foursquare il y en aura pour tous les goûts. Cette année l'événment, créé par l'entrepreneur Loïc Le Meur, rassemble 2400 participants venus de 60 pays différents.

LeWeb 2010, abordera cette année le thème de "la plateforme et son écosystème" au sens large. Très large même puisque cette édition a été lancée par Carlos Ghosn, président et PDG de Renault et Nissan qui dresse un parallèle entre l'ère de la voiture écologique et la manière dont les prochaines innovations en feront un produit de consommation de masse dans quelques années.Par la suite, M. Le Meur entreprend d'interroger Charlie Kindel (photo), directeur de l'écosystème du développement de Windows Phone 7. En rappelant que les Windows Phone furent lancés il y a un peu près un mois, M.Kindel n'a pas souhaité précisé le nombre de terminaux commercialisés jusqu'à présent, ni formuler les estimations de vente de la société sur le marché. Il se contente ainsi de préciser : "nous nous concentrons principalement sur le consommateur plutôt que dans le domaine professionnel".

En revenant sur les difficultés et les problèmes rencontrés, Charlie Kindel déclare : "Nous étions sur le marché avec Windows Mobile mais nous sommes tombés de haut. Il nous fallait des changements drastiques pour rester dans la course" avant d'ajouter : "pour nous c'est un peu le XBox Live Phone". Interrogé sur un éventuel terminal directement fabriqué par Microsoft, M.Kindel répond : "je ne pense pas. Notre stratégie est de travailler avec des partenaires et ils ont tous leurs propres caractéristiques", et différents styles de terminaux.

Le directeur du développement conclut : "sur le marché nous n'étions pas crédibles, mais désormais je suis fier de ce que nous avons conçu". M. Kindel rappelle que Windows Phone 7accepte différents langage de programmation et met à disposition des outils de pour les développeurs ayant précédemment conçu leurs applications sur d'autres plateformes comme Android.
Mise à jour : OVH a rendu publiques mercredi après-midi les décisions émises par les tribunaux de grande instance de Paris et de Lille, qui confirment le refus de prononcer une éventuelle interdiction d'hébergement sans procédure contradictoire.

A Paris (PDF), le juge a estimé que les éléments fournis ne permettaient pas de se prononcer sans cette procédure et a fait valoir qu'il appartenait à la société ayant passé commande de cet hébergement à OVH de « communiquer les données de nature à permettre l'identification de l'auteur ayant contribué à la création du contenu litigieux », de façon à ce que cet auteur soit impliqué dans les débats.

A Lille (PDF), la réponse est plus catégorique. « Il n'appartient pas au tribunal (..) de dire si la situation décrite est ou non constitutive d'un trouble manifestement illicite. Il appartient en revanche à la société requérante (OVH, ndlr), si elle estime que sa responsabilité peut être engagée, d'elle même suspendre l'hébergement des sites Wikileaks, sans nécessité d'une autorisation judiciaire pour ce faire ». Un point qu'OVH ne semble justement pas désireux de trancher lui-même...Publication initiale, 7 décembre, 8h30.

La justice française n'a pour l'instant pas accepté de se prononcer en référé sur le sort des données du site Wikileaks stockées en France. Saisie en référé vendredi par le lillois OVH, elle a en effet fait valoir que l'affaire méritait un débat contradictoire qui ne pouvait être conduit dans le cadre d'une telle procédure. Pour l'instant, les éléments de Wikileaks qui sont hébergés chez OVH le resteront, au grand dam du ministre de l'Industrie Eric Besson qui, mardi soir, s'est redit "choqué" par l'idée que des informations violant le secret diplomatique soient accessibles en ligne par l'entremise d'une société française.Vendredi, Eric Besson demande au Conseil général de l'industrie, de l'énergie et des technologies (CGIET) de l'éclairer sur les voies à suivre pour obtenir que Wikileaks soit évincé du territoire français. Directement visé, OVH indique dans la foulée qu'il ne lui appartient pas de juger de la légalité des informations véhiculées par le site et fait savoir qu'il en appellera à la justice.

D'après un nouveau communiqué émis lundi soir par le patron d'OVH, un premier recours a été déposé à Lille vendredi après-midi. Celui-ci a été immédiatement rejeté, au motif qu'il était incomplet. Deux autres dossiers ont alors été préparés puis déposés lundi devant les tribunaux de grande instance de Lille et de Paris. Le premier l'a également rejeté, tandis que le second a fait valoir « qu'un tel dossier nécessitait un débat contradictoire », selon les propos d'Octave Klaba.

« Nous avons décidé d'utiliser la procédure sur requête qui permet de demander l'avis d'un juge rapidement et sans discussion contradictoire. Nous n'avons pas fait la procédure en référé, car elle demande qu'une partie assigne en justice une autre partie. En suite seulement le débat contradictoire peut avoir lieu et le juge peut se prononcer », explique-t-il encore, avant de justifier sa démarche : « comme Ovh n'est ni pour ni contre ce site, nous n'avons pas à assigner notre client ».

OVH réaffirme par ailleurs son intention de suivre à la lettre une éventuelle décision de justice. Reste à voir si - et quand - cette dernière interviendra.
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