Censure : Le Conseil de l'Europe approuve la transparence de Google

le 22/04/2010 à 23:33
Censure : Le Conseil de l'Europe approuve la transparence de Google
En mettant en ligne mercredi la carte mondiale des requêtes gouvernementales, Google est entré dans les bonnes grâces du Conseil de l'Europe.

Hier, son Secrétaire Général, Thorbjørn Jagland, a salué l'initiative : « Le public a le droit de savoir ce que les gouvernements demandent de retirer d'internet. La transparence est indispensable pour protéger la liberté d'expression. », a-t-il souligné.

Mais Jagland ne s'est pas arrêté là et a également mis en garde les pays européens contre l'abus de requêtes auprès de Google. « J'invite instamment les gouvernements européens à s'abstenir de filtrer les contenus publiés sur internet pour des motifs autres que ceux spécifiés à l'Article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme » qui définit le droit à la liberté d'expression.

L'initiative de Google pourrait-elle provoquer du remous envers des Etats européens adeptes des requêtes de filtrage ? On peut se poser la question. Sur les 10 premiers pays listés par Google, 4 appartiennent à l'Union Européenne : l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne. Mais trop peu de détails sont donnés pour permettre de connaître clairement le sujet des requêtes, même si Youtube apparaît comme le principal service concerné.

« «Seuls le dialogue et la coopération entre les acteurs gouvernementaux, les acteurs non gouvernementaux, les organisations internationales et la société civile permettront de définir des solutions profitables à chacun. », commente Jagland, avant de conclure « Un Internet pour tous est une aspiration légitime qui doit être assortie d'un maximum de droits et de services soumis à un minimum de restrictions.  »

Voilà de quoi méditer.

Commentaires

Ecrire

Ecrire un message

Votre message vient d'être créé avec succès.
LoadingChargement en cours