L'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers, une autorité de régulation de l'Internet) vient de repousser la décision d'autoriser la vente des noms de domaine en .xxx, et demande à son directeur général de faire un rapport sur les options possibles.
Le vote, qui devait avoir lieu aujourd'hui à l'occasion de la 37e réunion de l'Icann à Nairobi au Kenya, a été repoussé à celle de Bruxelles, du 20 au 25 juin. Le conseil d'administration de l'autorité va afficher un rapport présentant les différentes possibilités sur son site Internet d'ici deux semaines.
La création d'adresses en .xxx a été proposée pour la première fois en 2000, et a déjà été rejetée trois fois. ICM Registry, une entreprise américaine d'enregistrement de noms de domaines à l'origine du lobbying pour le .xxx, a déjà annoncé qu'elle se déplacerait à Bruxelles avec la ferme intention d'obtenir un vote positif. L'industrie pornographique n'est pas favorable à ce nouveau type de nom de domaine. Elle craint en effet que le .xxx agisse comme un marqueur, et crée une zone rouge au sein du web. Elle estime aussi que cela autoriserait de nombreux états à forcer des sites non désirés ou illégaux à migrer vers un .xxx, et à les mettre ainsi sous surveillance.
Le plan de l'ICM prévoit également un ensemble de « meilleures pratiques » visant à protéger les enfants en ligne, et le financement d'une Fondation internationale pour la responsabilité en ligne. L'ICM s'engage à verser 10 dollars sur la cotisation annuelle prévue à 60 dollars à des groupes de protection des enfants, et à obliger les éditeurs de .xxx à étiqueter leur contenu.
Le vote, qui devait avoir lieu aujourd'hui à l'occasion de la 37e réunion de l'Icann à Nairobi au Kenya, a été repoussé à celle de Bruxelles, du 20 au 25 juin. Le conseil d'administration de l'autorité va afficher un rapport présentant les différentes possibilités sur son site Internet d'ici deux semaines.
La création d'adresses en .xxx a été proposée pour la première fois en 2000, et a déjà été rejetée trois fois. ICM Registry, une entreprise américaine d'enregistrement de noms de domaines à l'origine du lobbying pour le .xxx, a déjà annoncé qu'elle se déplacerait à Bruxelles avec la ferme intention d'obtenir un vote positif. L'industrie pornographique n'est pas favorable à ce nouveau type de nom de domaine. Elle craint en effet que le .xxx agisse comme un marqueur, et crée une zone rouge au sein du web. Elle estime aussi que cela autoriserait de nombreux états à forcer des sites non désirés ou illégaux à migrer vers un .xxx, et à les mettre ainsi sous surveillance.
Le plan de l'ICM prévoit également un ensemble de « meilleures pratiques » visant à protéger les enfants en ligne, et le financement d'une Fondation internationale pour la responsabilité en ligne. L'ICM s'engage à verser 10 dollars sur la cotisation annuelle prévue à 60 dollars à des groupes de protection des enfants, et à obliger les éditeurs de .xxx à étiqueter leur contenu.
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