Depuis l'adoption d'Hadopi, et bien qu'elle ne soit pas encore en action, les internautes auraient déjà adapté leurs pratiques, selon une "première évaluation" de trois chercheurs de l'Université de Rennes. Menée par téléphone en fin d'année dernière auprès de 2 000 individus représentatifs de la population de la région Bretagne, l'étude révèle effectivement que les "pirates numériques", qui représentent d'ailleurs 30% seulement des internautes, se sont majoritairement tournés vers des pratiques de piratage qui échappent à la loi Hadopi.
Pire encore, "bien que le nombre d'internaute fréquentant les réseaux peer-to-peer ait diminué, le nombre de pirates numériques a légèrement augmenté depuis le vote de la loi". Deux tiers de ceux qui ont abandonné le peer-to-peer, seule pratique ciblée par la Haute Autorité, se sont effectivement tournés vers "des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi". Les services de streaming (tel Megavideo), de téléchargement direct (tels Megaupload ou RapidShare) et les sites et forums de référencement de liens vers ceux-ci ont ainsi la vent en poupe. Le téléchargement illégal depuis le lieu de travail aurait quant à lui augmenté, d'après une précédente étude.
L'étude confirme en outre de précédents résultats qui montrent que les pirates sont d'importants consommateurs de bien culturels. Ils ne sont pas non plus ce que l'étude appelle des "radins numériques", puisque 83% des pirates achètent de la musique ou de la vidéo en ligne, alors que seuls 17% des non pirates le font. L'étude montre enfin que les pirates sont plus jeunes que les non pirates, bien que les internautes qui consomment vidéo et musique en ligne soient jeunes. De là à tirer des conclusions sur l'adéquation du prix de vente des biens culturels à la cible
Pire encore, "bien que le nombre d'internaute fréquentant les réseaux peer-to-peer ait diminué, le nombre de pirates numériques a légèrement augmenté depuis le vote de la loi". Deux tiers de ceux qui ont abandonné le peer-to-peer, seule pratique ciblée par la Haute Autorité, se sont effectivement tournés vers "des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi". Les services de streaming (tel Megavideo), de téléchargement direct (tels Megaupload ou RapidShare) et les sites et forums de référencement de liens vers ceux-ci ont ainsi la vent en poupe. Le téléchargement illégal depuis le lieu de travail aurait quant à lui augmenté, d'après une précédente étude.
L'étude confirme en outre de précédents résultats qui montrent que les pirates sont d'importants consommateurs de bien culturels. Ils ne sont pas non plus ce que l'étude appelle des "radins numériques", puisque 83% des pirates achètent de la musique ou de la vidéo en ligne, alors que seuls 17% des non pirates le font. L'étude montre enfin que les pirates sont plus jeunes que les non pirates, bien que les internautes qui consomment vidéo et musique en ligne soient jeunes. De là à tirer des conclusions sur l'adéquation du prix de vente des biens culturels à la cible
-
Auteur
-
Origine