Microsoft vs Bruxelles : les éditeurs prennent position

le 26/05/2009 à 23:47
Microsoft vs Bruxelles : les éditeurs prennent position
Jonathan Zuck, président du groupe ACT (Association for Competitive Technology), explique que si l'affaire opposant la Commission Européenne à Microsoft, concernant l'intégration du logiciel Internet Explorer au système d'exploitation Windows, peut être bénéfique pour Mozilla ou Opera Software, cela pourrait également porter préjudice aux éditeurs de logiciels indépendants.

Rappelons que la plainte fut initialement déposée par la société norvégienne Opera Software et le groupe ECIS. Opera estime que l'intégration d'Internet Explorer au sein du système renforce la position de monopole de la firme de Redmond sur le secteur du logiciel et nuit aux concurrents du marché. De son côté, le groupe ECIS pointait du doigt une stratégie fermée visant à limiter les interopérabilités avec ses différents logiciels (Office, Live Messenger...). Par la suite, la fondation Mozilla et Google ont rallié la cause aux côtés de la Commission Européenne.

Microsoft aurait dû présenter son argumentation quant à la position de son navigateur la semaine prochaine mais la Commission Européenne a décidé de repousser cette audience. A cette occasion, Jonathan Zuck devrait prendre la parole et représenter les intérêts de 73 éditeurs indépendants. Il explique au magazine PC World : "n'enlevez pas le code d'IE. je me fiche que le navigateur soit intégré ou non mais les développeurs de logiciels ont besoin du code d'IE pour leurs travaux". Il ajoute également  : « la Commission semble déterminée à briser toutes les fonctionnalités de Windows. S'ils enlèvent IE, après ce sera quoi ? Quand cela s'arrêtera-t-il ?  ».

Notons également la présence du groupe PIN-SME (The Pan European ICT & eBusiness Network for SMEs) qui se range du côté de la Commission. Dans un communiqué, Sebastiano Toffaletti, sécrétaire général de PIN-SME, déclare : "nous voulons l'arrêt immédiat de l'intégration d'IE au système, d'autant plus que le Tribunal de première instance des Communautés européennes a déjà condamné des pratiques similaires". Ces propos devraient être partagés par l'association Free Software Foundation Europe.

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