Spécialisé dans la conception d'outils destinés à lutter contre le piratage, la société Uniloc vient d'obtenir d'un tribunal américain la condamnation du numéro un mondial du logiciel, Microsoft, à lui verser 388 millions de dollars. L'éditeur était accusé d'avoir violé un brevet déposé par Uniloc dans la mise au point des procédures de vérification de licence de ses logiciels Windows et Office.
Intitulé « System for Software Recognition » et déposé en 1996, le brevet en question décrit une procédure d'enregistrement qui permet à un logiciel de ne fonctionner que si la licence appropriée a été détectée sur la machine. Ce système suppose l'intégration d'un algorithme chargé de créer une clé unique correspondant à la plateforme sur laquelle est installée le logiciel. Uniloc commercialise deux solutions reposant sur ce principe, NetAnchor et SoftAnchor.
Le verdict et la condamnation ne sont pas du goût de Microsoft, dont l'un des porte-paroles a fait savoir que l'éditeur ferait appel de cette décision. "Nous sommes très déçus par ce verdict. Nous pensons qu'il n'y a pas de violation, que le brevet concerné n'est pas valable et que les dommages et intérêts sont injustifiés sur le plan du droit et des faits", a indiqué ce dernier.
Intitulé « System for Software Recognition » et déposé en 1996, le brevet en question décrit une procédure d'enregistrement qui permet à un logiciel de ne fonctionner que si la licence appropriée a été détectée sur la machine. Ce système suppose l'intégration d'un algorithme chargé de créer une clé unique correspondant à la plateforme sur laquelle est installée le logiciel. Uniloc commercialise deux solutions reposant sur ce principe, NetAnchor et SoftAnchor.
Le verdict et la condamnation ne sont pas du goût de Microsoft, dont l'un des porte-paroles a fait savoir que l'éditeur ferait appel de cette décision. "Nous sommes très déçus par ce verdict. Nous pensons qu'il n'y a pas de violation, que le brevet concerné n'est pas valable et que les dommages et intérêts sont injustifiés sur le plan du droit et des faits", a indiqué ce dernier.
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