Le célèbre groupe Radiohead, auteur de tubes interplanétaires comme Karma Police, continue son virage à 180 degrés en s'émancipant encore un peu plus des maisons de disques. Après avoir quitté EMI puis distribué à prix libre son dernier album In Rainbows, Radiohead s'est récemment associé à d'autres artistes et est sur le point de témoigner contre l'industrie du disque.
Le groupement d'intérêt Featured Artists Coalition (FAC) a ainsi vu le jour il y a un mois sous l'impulsion du groupe anglais, s'attirant les faveurs de nombreux autres auteurs comme Craig David, Iron Maiden ou encore Robbie Williams. Au travers de cette association, ces artistes militent pour un meilleur contrôle et une répartition plus juste des droits d'auteur, au détriment des labels.
Ils reprochent notamment à l'IFPI ou à la RIAA, représentants de ces maisons de disques, de ne pas consulter les artistes, pourtant principaux intéressés, lorsqu'ils poussent de nouvelles lois comme la riposte graduée. Le manque de transparence sur les accords passés avec les sites marchands comme l'iTunes Store, et le non versement des revenus en résultant, sont également dans leur ligne de mire. Les maisons de disques auraient largement abusé de l'avènement de la dématérialisation, d'après un des membres du groupe.
Radiohead aurait donc accepté d'apporter son soutient à un internaute suspecté de téléchargement illégal, d'après le site internet TorrentFreak. En 2003, la RIAA avait proposé à cet étudiant de l'université de Boston, en vain, de lui verser 500 dollars en règlement à l'amiable. Une fois n'est pas coutume, c'est un groupe de musique et non un de ses représentants qui va témoigner dans une affaire de partage de fichiers, et il se pourrait bien que le discours tenu ait une toute autre couleur... À suivre !
Le groupement d'intérêt Featured Artists Coalition (FAC) a ainsi vu le jour il y a un mois sous l'impulsion du groupe anglais, s'attirant les faveurs de nombreux autres auteurs comme Craig David, Iron Maiden ou encore Robbie Williams. Au travers de cette association, ces artistes militent pour un meilleur contrôle et une répartition plus juste des droits d'auteur, au détriment des labels.
Ils reprochent notamment à l'IFPI ou à la RIAA, représentants de ces maisons de disques, de ne pas consulter les artistes, pourtant principaux intéressés, lorsqu'ils poussent de nouvelles lois comme la riposte graduée. Le manque de transparence sur les accords passés avec les sites marchands comme l'iTunes Store, et le non versement des revenus en résultant, sont également dans leur ligne de mire. Les maisons de disques auraient largement abusé de l'avènement de la dématérialisation, d'après un des membres du groupe.
Radiohead aurait donc accepté d'apporter son soutient à un internaute suspecté de téléchargement illégal, d'après le site internet TorrentFreak. En 2003, la RIAA avait proposé à cet étudiant de l'université de Boston, en vain, de lui verser 500 dollars en règlement à l'amiable. Une fois n'est pas coutume, c'est un groupe de musique et non un de ses représentants qui va témoigner dans une affaire de partage de fichiers, et il se pourrait bien que le discours tenu ait une toute autre couleur... À suivre !
-
Auteur
-
Origine