LA GLOBULE

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Pendant plusieurs heures hier soir, le service de téléphonie par Internet Skype est tombé pour un grand nombre d'utilisateurs. Le problème venait d'un bug affectant le réseau peer-to-peer du programme, selon la firme.

Comme souvent quand un service est inaccessible sur la toile, un grand nombre des utilisateurs de Skype et sont rabattus sur Twitter pour exprimer leur frustration. L'entreprise à l'origine du logiciel n'a pas tardé à réagir, en indiquant sur le réseau en début de soirée être en train de corriger le problème.

"Plus tôt aujourd'hui, nous avons remarqué que le nombre de personnes en ligne était plus bas que d'habitude, ce qui n'est pas courant. Nous avons donc commencé à enquêter" rapporte le blog du logiciel concernant l'affaire. Le problème serait venu d'un bug contenu dans certaines versions de Skype lesquelles, c'est un mystère qui affecte les "super-noeuds" à travers lesquels transitent les connexions des internautes, reliés selon le système du peer-to-peer. "Dans des circonstances normales, un grand nombre de super-noeuds sont disponibles, mais aujourd'hui beaucoup d'entre eux ont été mis hors-ligne par un bug" explique le service. D'où la mise hors-ligne d'un grand nombre d'utilisateurs.

Un problème réglé par l'ajout de "méga-super-noeuds" par les ingénieurs du service. Skype a repris lentement son activité normale durant la nuit.
Microsoft émet un avis de sécurité au sujet du navigateur Internet Explorer. Une vulnérabilité permettrait de pouvoir exécuter un code à distance. IE 6, 7 et 8 sont concernés sous tous les environnements Windows : XP, Vista, Server et Windows 7.Une infection est donc possible si un utilisateur se rend sur un site qui héberge du contenu malveillant. Malgré ces risques, Microsoft indique qu'il n'a pas eu connaissance d'attaques par ce vecteur, utilisant cette vulnérabilité.

Dans le détail, le problème vient du fait qu'Internet Explorer doit charger un fichier appelé mscorie.dll lors du traitement des balises HTML. L'avertissement posté par Microsoft explique alors qu'aucune protection n'est prévue pour ce type de fichier. En utilisant une méthode appelée ROP (Return Oriented Programming) il est possible de pointer vers une fonction d'une bibliothèque logicielle dont l'adresse est connue. Par ce biais, il est alors possible d'obtenir un accès indirect à une zone dite exécutable.

Bien que ce contournement ait déjà été réalisé par le passé, Microsoft se refuse pour l'instant à délivrer une mise à jour à ce sujet. En fonction des infections et de son enquête, la firme décidera ou non de publier un correctif hors cycle.
Publicité, recherche, fonctionnement, développement du mobile, Bruxelles... Sébastien Badault, directeur de la stratégie commerciale de Google France, revient pour Clubic sur les grands sujets qui ont fait l'actualité de Google et de la publicité numérique tout au long de l'année. Clubic - Sébastien Badault, bonjour. Pour commencer, qu'est vraiment Google France aujourd'hui en termes d'équipes ?Sébastien Badault - Aujourd'hui, il y a environ 200 personnes chez Google France. Une bonne moitié est constituée d'équipes commerciales, qui accompagnent les grands annonceurs dans leur mutation vers le Web, avec un pôle chargé des relations avec les agences médias et des pôles sectoriels - automobile, voyage, retail, etc. - qui gèrent entre 30 et 50 annonceurs par secteur. C'est là qu'on trouve Renault pour l'auto, Air France pour les voyages, Carrefour pour le retail, ainsi qu'un certain nombre de pure players, eBay ou Amazon par exemple. L'autre moitié de des effectifs est représentée par tout ce qui touche au marketing, aux partenariats, l'équipe en charge des produits entreprise comme Google Apps, puis les fonctions support, finance, RH, etc.

Certaines de ces fonctions sont gérées de façon paneuropéennes, puisque nous dépendons, dans le découpage de Google à l'international, de la zone « Europe du Sud et de l'Est, Moyen Orient et Afrique » dirigée par Carlo d'Asaro Biondo, qui lui est basé en France.

Après, 2010 est une année un peu charnière, puisqu'un virage a été amorcé : on a annoncé la création d'un centre de développement et d'un centre culturel européen à Paris. Dans les deux cas, il y aura de nouvelles équipes, surtout du côté du centre de développement. Dans les années à venir, on devrait donc arriver à un certain équilibre entre les équipes ventes / marketing et les équipes d'ingénieurs, comme c'est déjà un peu le cas aujourd'hui à Londres. On espère donc que cela nous permettra de travailler de façon plus proche avec l'écosystème, notamment les développeurs.Au niveau commercial, on sait qu'historiquement, une bonne partie des activités françaises sont gérées depuis l'Irlande. Qu'en est-il plus précisément aujourd'hui ?

Beaucoup de choses se passent en Irlande, c'est vrai, avec deux canaux principaux. Un canal commercial d'abord, dans la mesure où ils gèrent en direct certains clients. Un pure player comme Spartoo par exemple est géré depuis Dublin, parce qu'il a déjà une forte maturité sur le search (publicité adossée à la recherche en ligne, ndr), peut-être supérieure à celle de certains clients qu'on gère ici. Là où la France va gérer 300 ou 400 clients en privilégiant l'accompagnement, Dublin en gérera un millier environ.

Après, l'Irlande héberge toute la partie « longue traîne » de notre offre de vente, puisque nous gérons au global des dizaines de milliers d'annonceurs. Ils assurent donc le support, par mail ou par téléphone, ou des sessions de formation en ligne, à destination des PME qui veulent en savoir plus et améliorer leur conversion. Il y a aussi des ingénieurs qui travaillent sur l'index, etc. Dublin, c'est au moins 1500 personnes et 26 nationalités, une sorte d'Erasmus géant !Vu de l'extérieur, il pourrait paraître surprenant d'avoir de telles équipes commerciales pour un système publicitaire dont la force repose dans la simplicité et l'automaticité. Pourquoi cette dimension "accompagnement" prend-elle tant d'importance ?

Du côté des petits annonceurs, on vu une énorme accélération de l'e-commerce en France. D'une part parce que les gens achètent plus, des produits de plus en plus variés, et de l'autre parce que le nombre d'acteurs augmente de façon très importante, avec de plus en plus d'ultra-spécialistes. Prenez par exemple icasque, qui fait des casques de scooter, avec une offre super bien construite. Des icasque, aujourd'hui, il en existe pour quasiment tout. On a donc des gens qui achètent plus, des taux de conversion qui s'améliorent et de plus en plus de vendeurs, ce qui créé une vraie concurrence dans le domaine de l'enchère. Bien que les petits annonceurs soient gérés à Dublin, ils ont quand même besoin qu'on leur mette le pied à l'étrier, et c'est ce qu'on fait ici.

Du côté des gros annonceurs, on a ceux qui font de l'AdWords depuis dix ans. Ils sont très matures, mais leurs besoins évoluent, ils ont donc toujours besoin qu'on les aide, que ce soit pour automatiser leurs choix de mots clé, faciliter la lecture des données qui leur permet de piloter leur retour sur investissement, etc. L'annonceur demande une profondeur d'analyse toujours plus importante, sur laquelle on peut l'aider. A ce niveau, nous sommes à un carrefour extrêmement intéressant, puisque l'on sait quelle est la demande des internautes et comment elle évolue, donc on peut vraiment apporter de la valeur.

A l'inverse, on a les secteurs en développement, pour qui Internet n'est pas le coeur de métier. Le meilleur exemple là, c'est sans doute la grande consommation. Eux ont besoin qu'on leur explique ce qu'il est possible de faire, dans une démarche très didactique. Par contre, eux sont très bons sur le volet créatif, puisque bien souvent ils évoluent déjà dans l'univers de la publicité TV. A ce niveau, 2010 a été un peu "l'année 1" de la pub créative sur Internet, avec des gens qui ont compris en quoi la technologie permet de faire des choses intéressantes.Le fameux exemple de la vidéo des bébés Evian en rollers ?

Oui, tout comme la pub pour l'iPod Touch, dans laquelle on déstructurait la page, ou la campagne Ubisoft pour Assassin's Creed. Ils avaient créé des films de 20 minutes, qu'évidemment ils ne pouvaient pas diffuser en TV. S'ils les avaient postés sur leur site, ils n'auraient eu que les puristes. Là, en postant sur YouTube, avec un accompagnement par le biais d'achat d'espace, ils ont pu profiter d'un effet viral et totaliser plus de 20 millions de vues ! C'est intéressant de se dire qu'on n'est plus bridé par le carcan des 30 secondes imparties en télévision et de profiter de la force en matière de social d'un site comme YouTube, dont les vidéos sont reprises et postées sur Facebook. Donc là aussi, il faut de l'accompagnement. On a d'ailleurs une boite en interne, Tango Zebra, qui conseille les agences créatives.Au delà du nombre de vues, savez-vous mesurer l'impact de ces campagnes ?

Là on ne parle pas de calculer un retour sur investissement, évidemment, mais on peut faire avec eux des études pré et post-test comme en TV, pour mesurer le gain de notoriété et d'intention d'achat. Après, on est vraiment au début là, mais il faudrait arriver à mesurer la valeur d'une vue sur YouTube, d'un fan sur Facebook, mesurer la viralité... On a une équipe étude qui travaille avec de grands instituts pour essayer d'améliorer la visibilité.D'autant que ces campagnes sont aussi souvent relayées en TV...

Bien sûr. On a justement récemment travaillé là dessus, dans le cadre d'une étude dont les résultats tomberont bientôt, avec une entreprise de type Coca, qui fait de la TV dans certaines régions et YouTube dans d'autres. Avec la TV, on observe un pic assez fort, mais qui retombe très vite, alors qu'avec YouTube, on a un plus petit pic, mais qui dure plus longtemps. Il y a donc une très forte complémentarité entre les deux.Cette capacité d'intervenir à tous les niveaux de la chaîne ne risque-t-elle pas de finir par compromettre les relations que vous entretenez avec les agences média ?

C'est un ressenti qui existait quand je suis arrivé chez Google, notamment suite à l'arrêt de la réduction de 15% qu'on leur faisait sur le search, mais on a beaucoup travaillé sur le partenariat qu'on a avec elles. 2010 à ce niveau est vraiment allé dans le bon sens à ce niveau. On a quelques annonceurs qui ne passent pas par des agences, mais c'est très rare. On est donc vraiment dans une relation tripartite, au sein de laquelle l'agence apporte une vraie valeur ajoutée qu'on leur reconnait bien. On travaille d'ailleurs beaucoup avec les agences, à les former à nos outils.C'est valable aussi pour les PME d'ailleurs, qui travaillent beaucoup en relation avec des agences. Les PME comprennent assez vite l'intérêt que représente AdWords pour leur business, mais elles se rendent aussi compte que ça leur prend beaucoup de temps. Le lien sponsorisé, ça ne s'arrête jamais, contrairement à une campagne comme celles que l'on vient d'évoquer, donc bien souvent la PME préfère passer par un prestataire externe. On a donc créé deux annuaires d'agences labellisées, qui ont passé des certifications sur l'utilisation d'Adwords, pour les agences conseil et pour les agences créa (voir par exemple Google veut simplifier les relations avec les agences d'achat d'espace, ndlr). On leur fournit également des coupons ou des actions de formation continue.On a longtemps opposé le display (bannière), associé à une logique de branding (valorisation de la marque), au search et sa logique de performance. Vos clients et partenaires vous donnent-ils l'impression que ce clivage est maintenant dépassé ?

On voit bien chez certains de nos clients vraiment placés dans une optique de ROI pur (retour sur investissement, ndr) qu'ils arrivent à réaliser les mêmes retours aujourd'hui sur du display à la performance que sur le search. Le display est donc encore un outil de branding, sur certains emplacements premium de sites à très forte audience, mais sur la profondeur du Web on peut tout à fait opérer à la performance, via des bannières achetées au coût par clic ou au coût par mille, puis calculer la conversion entraînée. Et via les techniques de reciblage comme Remarketing ou de nouveaux outils comme le placement targeting, on arrive à un moment où la technologie commence à permettre des capacités nettement supérieures à ce que l'on avait avant. On croit donc beaucoup au display, et ça a d'ailleurs été un atout important pour Google en France cette année, notamment grâce à YouTube.Peut-on avoir une idée des volumes d'affaire générés par les activités display en France et tout particulièrement par YouTube ?

Pour la première fois, on a donné cette année des prévisions sur le display et YouTube dans le monde pour l'année lors de l'annonce de nos résultats financiers du troisième trimestre (*). Pour la France, on ne peut rien dire, mais si on compare les chiffres avancés au niveau monde à ceux du marché français, je pense qu'on est dans la mouvance. Ça reste encore petit, mais comme c'est un marché sur lequel on n'était pas vraiment, ça n'est pas neutre en termes de génération de croissance. Disons qu'on a mis le pied à l'étrier en 2008, développé en 2009, mais pour moi 2010 a vraiment été la première année pour YouTube et le display chez Google en France.La publicité mobile suivra-t-elle un cycle comparable ?

Oui, le mobile fera sans doute un peu pareil : 2011 sera une année de mise du pied à l'étrier, 2012 une année de transition et 2013 l'année 1 du mobile. C'est d'ailleurs cette année là que le trafic mobile, tablettes incluses, devrait dépasser le trafic PC.

On se doit d'ailleurs de remercier Apple, on a vu suite au lancement de l'iPhone une croissance phénoménale des requêtes sur mobile, qui continue. On a donc déjà un vrai marché du search mobile, d'autant que pour les annonceurs, c'est extrêmement facile, il suffit de cocher une case dans mon interface AdWords pour apparaître sur un mot clé donné.

Ce qu'on commence à voir, c'est que ceux qui optimisent leurs campagnes pour le mobile - la création, le message et la page d'atterrissage, obtiennent une amélioration du retour sur investissement très importante." Aujourd'hui, les directeurs marketing veulent faire deux choses : du mobile et du Facebook"Cette année a vu l'arrivée d'un nouvel acteur, Apple, qui avec iAd promet une capacité d'engagement sans précédent. Une voie à suivre ?

Aujourd'hui, on sait que les directeurs marketing veulent faire deux choses : du mobile et du Facebook. On a donc un rôle à jouer, en commençant par les accompagner sur le search. La seconde chose, ça sera via AdMob, soit sur le Web mobile, avec de la bannière, soit sur les applications. On a d'ailleurs déjà quelques clients qui font des choses assez fortes. Pour l'instant, ce qui fonctionne le mieux ce sont les add-ons pour téléphones, jeux, sonneries, etc. mais une offre bien plus profonde verra le jour à partir de 2011, pour voir ce qu'on peut faire pour favoriser la logique d'engagement dont vous parlez. Ce qui est intéressant, c'est qu'on part sur une base qui n'est pas nulle, par le biais du search et par le biais du display et d'Admob.2010, c'est aussi la montée en puissance des offres publicitaires de services très médiatisés comme Facebook, Twitter, Foursquare, qui développent leurs propres offres contextuelles... concurrentes de celles de Google ?

On n'est pas obligé d'opposer les choses, il faut plutôt chercher à voir en quoi elles peuvent être complémentaires. C'est une discussion qu'on a régulièrement avec nos annonceurs, notamment parce que YouTube est un produit intimement social. Par contre, il faut toujours envisager la communication dans sa globalité et ne pas oublier que des internautes qui ont vu vos produits sur un réseau social sont susceptibles d'effectuer une recherche à leur sujet par la suite. Facebook est à ce titre une plateforme extrêmement puissante, ne serait-ce que par le nombre d'utilisateurs, mais qui me semble devoir rester complémentaire d'autres outils.

Foursquare, à titre perso j'adore et il devrait y avoir de très belles applications publicitaires à venir, mais pour l'instant ça reste encore très limité. De façon générale, on croit de manière très forte et à la localisation et Foursquare a le mérite d'allier les deux, comme le font Latitude ou Hotpot chez nous.Si l'on en revient aux fondamentaux, quel fil conducteur pourrait-on trouver derrière toutes les nouveautés lancées en 2010 dans le domaine de la recherche ?

Il y a deux grandes tendances vraiment lourdes. La première, c'est Instant, qui change vraiment la façon d'interagir avec le moteur et a un impact direct sur la publicité. La seconde, qui a plutôt démarré en 2009, c'est Universal, cette extension de l'index à de nouveaux contenus comme la vidéo ou les messages Twitter, avec la possibilité de filtrer les résultats de manière verticale ou par rapport à leur fraîcheur. Avec Caffeine, on a un moteur bien plus rapide, capable d'indexer le Web en 24 heures et de retourner des résultats en quelques centièmes de seconde et on veut aller encore plus loin, aussi bien au niveau des performances et de la rapidité que de la pertinence.En matière de filtrage, vous avez notamment inauguré Shopping en France, dédié à la recherche de produits. Une nouvelle qui n'a pas particulièrement réjoui les spécialistes de la comparaison de prix. Le service a-t-il vocation à être développé comme un véritable shopper ?

Le flux restera tel qu'il est, c'est l'une des forces du produit que de rester indépendant et de ne pas favoriser le plus offrant. C'est difficile d'avoir l'offre la plus large possible si l'on est dans des relations mercantiles avec les marchands. En revanche, on peut déjà et l'on pourra toujours acheter des mises en avant par le biais des liens sponsorisés.

Sur le rapport aux comparateurs de prix, Shopping existe depuis quatre ou cinq ans aux Etats-Unis et il n'empêche Shopping.com et les autres comparateurs d'exister et de se développer. L'idée de Shopping, c'est d'avoir une vision vraiment très large de l'offre, on n'est donc pas dans la logique de l'achat immédiat qui implique d'avoir tout de suite le meilleur prix. Une fois de plus, il peut y avoir une complémentarité entre les deux.Pour finir, impossible de couper aux deux sujets récents que sont l'ouverture d'une enquête antitrust à Bruxelles et la fameuse taxe de 1% sur les investissements publicitaires, pensée en grande partie à cause de Google..

Quand on a un secteur qui marche, on a toujours la tentation de le taxer, ça n'est pas étonnant. L'achat média est déjà taxé à la TV, au cinéma ou sur les espaces publics. Après, quand on regarde l'assiette que représente le fait de taxer les investissements publicitaires en ligne, ça n'aura pas grande incidence sur le budget de l'Etat. On aurait préféré qu'il n'y ait pas cette taxe là.

Quant à Bruxelles... c'est finalement assez naturel que des entreprises qui ont un niveau de croissance très fort suscitent un intérêt. Après, si on regarde la publicité dans son ensemble, on parle de 500 milliards de dollars au niveau mondial, sur lesquels le numérique pèse à peine 15%, Google n'étant qu'une partie de ces 15%. L'important, c'est qu'il y ait un dialogue, une forme de compréhension. Sénateurs, Autorités de la concurrence, etc. ont parfois encore beaucoup à apprendre sur le numérique. On essaie donc de se mettre dans une logique d'interaction directe avec eux, voire même d'agir de façon proactive comme on l'avait fait lors du rachat de Doubleclick.

Le Web est un environnement encore peu régulé, au sujet duquel tout le monde se pose beaucoup de questions. A notre niveau, on essaie de s'auto-régir, comme on l'a fait avec l'anonymisation des données, le centre de gestion des préférences publicitaires ou le Privacy Dashboard, des initiatives conduites de notre propre chef, sans qu'on nous les ait demandées. On a cette responsabilité là aussi. La réalité du business dans lequel on travaille, c'est que la valeur provient du fait que les internautes utilisent notre moteur de recherche et ces gens-là ne sont qu'à un clic de ne plus le faire ! On doit donc toujours avoir un pas d'avance.

(*) En octobre dernier, Eric Schmidt a indiqué que le display chez Google devrait représenter un chiffre d'affaires de 2,5 milliards de dollars sur 2010, sans préciser la ventilation entre YouTube et les activités dédiées de Doubleclick. Pour le mobile, il évoquait alors un volume annuel de l'ordre du milliard de dollars.
Youtube termine l'année en donnant quelques chiffres qui donnent le vertige : le premier d'entre eux indique de pas moins de 700 milliards de vidéos ont été visionnées sur la plateforme durant l'année 2010.

Le second chiffre concerne le nombre d'heures de contenu uploadé durant les 12 derniers mois : 13 millions d'heures, soit plus d'un million par mois. Le nombre d'heures de vidéos envoyées par minute sur Youtube a par ailleurs connu un bond considérable cette année, puisque le service avançait le nombre de 24 heures par minute en mars, un chiffre passé à 35 en novembre. La hausse de la durée maximale des vidéos envoyée qui est passée de 10 à 15 minutes, puis à une durée illimitée pour certains utilisateurs n'est sans doute pas étrangère à cette fulgurante évolution.

Le service de vidéos en streaming de Google conclut donc l'année en beauté. Pour fêter cela, la plateforme a annoncé sur son blog que 500 créateurs de contenu allaient bénéficier de 1000 de bons d'achat chez B&H Photo pour s'acheter du matériel vidéo. Une sympathique façon de récompenser quelques-uns de ceux qui font vivre Youtube au quotidien.
Le site devshed a publié un petit tutorial, pour vous montrer une technique en PHP pour sécuriser le téléchargement de fichier. Le but de l'article va vous permettre d'offrir un ou plusieurs fichiers venant de votre site web. L'opération s'effectue par l'intermédiaire d'un script pour filtrer et obtenir certaines informations utiles.

Les informations utiles qui vont vous intéressées, concerne le nombre de téléchargements, localiser le secteur et de nombreuses informations utiles.

- Simple and Secure PHP Download Script with Limits Tutorial
Google a annoncé hier sur son blog officiel qu'il comptait investir 1,9 milliard de dollars dans un bâtiment new-yorkais. Le 111 Eighth Avenue est un ancien immeuble de l'autorité qui gère le port de New-York. Mais il est surtout situé sur une autoroute de fibre optique traversant la ville. Le futur immeuble new-yorkais de Google (vu dans Google Earth).

C'est ce qui en fait un bâtiment particulièrement intéressant. Le blog officiel ne s'étend pas sur les raisons qui poussent le géant à investir, mais cet accès à la fibre optique new-yorkaise est sans doute prépondérant sur le besoin de bureaux supplémentaires, selon plusieurs sites américains.Comme l'explique Wired (en anglais), les câbles de fibre optique de New-York sont regroupés dans de très gros tuyaux souterrains. Pour le site, le 111 Eighth Avenue est l'un des endroits les plus stratégiques pour l'infrastructure télécom des Etats-Unis.

Pour le reste, l'immeuble est assez impressionnant : il est pourvu d'un héliport, de 280 000 mètres carrés de bureaux, et il faut près de 20 minutes pour en faire le tour à pied. Google a 2 000 employés à New-York, et continue d'embaucher.

Google n'a pas confirmé le chiffre de 1,9 milliard de dollars, qui aurait rapporté 46 millions de taxes de transaction à la municipalité de New-York. Il rachète le bâtiment à un consortium mené par Taconic Investment Partners, et réalise ainsi son plus gros investissement de l'année. Et la plus importante transaction immobilière de l'histoire des Etats-Unis.
Signe que le courant passe toujours bien entre le chef de l'Etat et le Directeur général de Dailymotion, Martin Rogard, cette année, les voeux de Nicolas Sarkozy seront retransmis en direct sur le site de partage en ligne.Le président de la République avait promis de renouveler le genre de l'exercice des voeux aux français. Voilà qui est à nouveau fait avec cette première le soir du 31 décembre. Par contre, les chaînes historiques retransmettront comme prévu, également en direct, les voeux du chef de l'Etat.

Rien ne permet de préciser si les commentaires seront désactivés pour l'occasion mais la probabilité est forte. Enfin, il faut signaler que l'Elysée dispose déjà d'une chaîne sur le site Dailymotion depuis une année déjà. Une preuve des bons rapports entretenus entre le pouvoir et le site de partage de vidéos.
Le top des films les plus téléchargés sur BitTorrent en 2010 élaboré par le site Torrentfreak révèle une nouvelle fois que succès du box-office rime souvent avec carton sur les réseaux P2P. Cette année, l'incontestable numéro un est, sans surprise, le long métrage Avatar de James Cameron.

Sorties fin 2009, les aventures de Jake Sully sur la planète Pandora ont généré depuis leur arrivée dans les salles obscures près de 2,8 milliards de dollars. Un engouement qui s'est également ressenti sur les réseaux d'échange faisant appel au protocole BitTorrent, puisque selon Torrentfreak, le film y aurait été téléchargé près de 17 millions de fois dans l'année.

En deuxième position arrive Kick-Ass, avec un volume estimé à 11 millions de téléchargements. Sorti courant 2010 et moins médiatisé qu'Avatar, lui n'a enregistré qu'une centaine de millions de dollars de recettes en salles. Cet hommage à la culture geek aurait-il trouvé un écho tout particulier auprès des adeptes du téléchargement illégal ?

Derrière arrivent Inception, Shutter Island et Iron Man 2, suivis par Le Choc des Titans, tous quatre correspondant à des volumes de téléchargement compris entre 8 et 10 millions. Toy Story 3 et Alice au Pays des Merveilles, pourtant tous deux très lucratifs, n'apparaissent pas dans ce classement.

Pour procéder au classement reproduit ci-dessous, Torrentfreak indique avoir compilé des statistiques émanant de différents trackers BitTorrent, en prenant en compte la totalité des versions d'un même film mises à disposition des internautes, notamment les enregistrements réalisés en salle. Les autres formes de téléchargement, d'eMule au direct download, ne sont pas envisagées ici, ce qui fait qu'on retiendra plus la hiérarchie établie que les valeurs absolues présentées.
Sony a déployé un nouveau service de musique en streaming sur les versions anglaise et irlandaise de Qriocity. Ce service permet d'accéder à 6 millions de titres en accès payant. Il doit arriver bientôt en Allemagne, en Espagne, en France et en Italie.

Les clients anglais et irlandais peuvent donc désormais accéder à 6 millions de morceaux. Ils doivent simplement avoir un ordinateur, un téléviseur connecté Bravia (année 2010), un lecteur Blu-ray Sony, ou une console PS3. D'autres plateformes seront disponibles dans le futur, selon Sony. Les smartphones et tablettes Android pourront par exemple accéder à Qriocity. Sony n'a pas précisé quels autres appareils seraient concernés.

Le streaming audio de Qriocity coûtera au choix 3,99 ou 9,99 euros. La première formule donne accès à des radios thématiques. Le fonctionnement de la formule la plus chère se rapproche de Spotify (écoute à volonté des morceaux, création de playlists...). Le service intègre une fonction de reconnaissance des titres disponibles en local. Il peut donc scanner la bibliothèque musical, et donner accès directement aux titres sur Qriocity - s'ils sont présents.

Les Etats-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande seront aussi concernés par la prochaine mise à jour. Elle devrait y arriver en 2011, au même moment que dans les autres pays européens.
le 22/12/2010 à 00:00
L'Hadopi espagnole est rejetée
Connue en Espagne sous le nom de « Sinde Act » (du nom du ministre de la Culture, Ángeles González-Sinde) la loi vient d'être rejetée par la Commission des affaires économiques de la chambre des députés en Espagne. Dans la droite ligne d'Hadopi, les dispositions du projet devaient mener à un blocage du Web via les FAI.Il faut croire que les fruits de la colère des acteurs espagnols du numérique ont été cueillis. Certains sites de partage ont clairement montré leur désaccord face aux dispositions de la loi en montant l'opération « No al cierre de webs » (non à la fermeture du web). Afin de signifier leur mécontentement, la plupart d'entre eux se sont mis hors ligne en signe de protestation.

Concrètement, la loi avait pour but de dresser une liste de sites de partages afin de mieux contrôler leur contenu. Une position amèrement acceptée car le ministère aurait pu se joindre aux plaintes d'ayants droit et bloquer voire fermer certains sites. Quant aux FAI, ils étaient relégués au rang d'exécutants, chargés de bloquer les sites visés.

Bien que considérée comme moins répressive que l'Hadopi française (qui cible et sanctionne directement l'internaute) la loi Sinde prévoyait de pouvoir demander le retrait des contenus à la justice. Cette dernière disposait de quatre jours pour ordonner ou non le blocage d'un site.

Enfin, ce retrait est également un désaveu pour les tenants d'un contrôle du Web. Selon des fuites organisées par Wikileaks, l'ambassade des Etats-Unis à Madrid aurait proposé aux espagnols de soumettre au vote ce projet de loi. Pourtant, fin 2009, les ministres espagnols avaient expliqué aux représentants qu'ils souhaitent mettre en place ce système mais sous un « modèle espagnol » à savoir « plus démocratique »…
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