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Comme prévu, l'opérateur SFR indique qu'il compte revoir à la hausse sa grille tarifaire pour ses forfaits Triple-Play. Suite à la modification de l'assiette de la TVA, les FAI doivent logiquement augmenter le prix de leurs forfaits. Si SFR suit la tendance, Free pourrait fragmenter ses offres…SFR explique donc sur sa page assistance qu'il compte appliquer une hausse « de deux à trois euros sur ses abonnements Internet » à compter du 1er février prochain. Pour rappel, cette hausse est due à la modification de la tarification votée dans le cadre de la loi de Finances pour 2011. Auparavant, la moitié de la facture était assujettie à une TVA à 19,6 %, l'autre partie était soumise à un taux réduit de 5,5 %.

La « partie TV » de l'offre échappait à une fiscalité pleine en échange d'une contribution des FAI au Cosip, un fonds de soutien au cinéma. Une donne qui change radicalement les positions des FAI car ils doivent avertir leurs clients d'une modification des conditions générales de vente.

Concrètement, la situation est assez simple pour SFR puisque l'augmentation devrait être de 2 euros par mois, pour les abonnements supérieurs à 20 euros et de un euro pour ceux qui sont inférieurs à 20 euros. Classiquement, l'offre Neufbox passe donc de 29,90 euros à 31,90 euros.

Outre Orange qui a déjà communiqué sur l'augmentation, la situation est moins claire du côté de Free. Dans un communiqué, l'Aduf (Association des utilisateurs de Free) explique que le FAI pourrait bientôt proposer une option payante TV à 1,99 euros par mois. Il y aurait donc une distinction entre forfaits Triples Play classiques.

D'un côté, les utilisateurs pourront donc faire leur marché selon s'ils souhaitent ou non la V6, l'option TV (1,99 euros) ou s'ils sont en dégroupage total (5,99 euros). Un forfait Triple-Play en dégroupage total avec la toute récente Freebox V6 reviendrait alors à 37,97 euros par mois. Si cette grille tarifaire paraît plausible, aucune confirmation n'a été donnée par les services de Free malgré notre insistance…Aduf- Tarifs Free- Clubic
En plus des 1,3 milliard de dollars à régler, la firme SAP va devoir s'acquitter d'intérêts dans l'affaire qui l'opposait à Oracle. La justice américaine demande donc de régler une somme qui devrait tourner autour de 16,5 millions de dollars…SAP avait été condamné face à Oracle pour vol de propriété intellectuelle dans le domaine des progiciels. Pour autant, Oracle avait réclamé plus de 211 millions de dollars en plus de l'amende. La justice américaine a fait le choix d'utiliser une méthode de calcul différente de celle retenue par Oracle pour évaluer le montant des intérêts.

Pour rappel, Oracle a été reconnu victime dans cette affaire d'accès illégal et de téléchargement de bases de données d'Oracle par TomorrowNow, une filiale de SAP. L'amende infligée avait alors été jugée comme historique.

Si on ne connaît pas encore la somme que devra verser SAP en guise d'intérêts, elle devrait se rapprocher de ses propres préconisations.
Le site de vente en ligne Amazon a récemment déposé un brevet pour un nouveau service, permettant d'échanger un cadeau décevant avant même son expédition.

En ces périodes de fêtes, recevoir un cadeau qui ne plait pas est monnaie courante, et contribue sans doute au succès de la revente sur les sites d'enchères ou de seconde main : une situation qu'Amazon souhaiterait visiblement minimiser pour les présents achetés sur sa plateforme. La firme de Jeff Bezos vient en effet de déposer un brevet évoquant un système évitant de recevoir un cadeau non-adapté à ses goûts.

Le Washington Post apporte quelques détails concernant le document d'une douzaine de pages, qui explique la procédure à suivre par le client pour éviter toute déception : dans le cadre de cet hypothétique service, ce dernier serait invité à constituer une liste de personnes étant les plus susceptibles de lui envoyer un cadeau par le biais d'Amazon via l'option "ceci est un cadeau" et en l'expédiant directement à son adresse. Lors de l'envoi d'un présent par l'une des personnes dans la liste, l'utilisateur recevrait une alerte avec le détail du cadeau qui lui est destiné : il aurait alors la possibilité, si ce dernier ne lui plait pas, de l'échanger contre un autre produit au prix équivalent avant même sa sortie de l'entrepôt.Plaisir d'offrir, joie de recevoirSi un tel service permettrait de minimiser les déceptions, il casse considérablement la démarche du cadeau. « Faire un cadeau, ce n'est pas seulement l'objet, c'est aussi le fait que quelqu'un a pensé à vous offrir quelque chose, et à pris le temps de le faire. Ce n'est pas une petite chose en ce monde » souligne la petite-fille d'Emily Post, l'auteur des fameuses règles de bienséance et de bonnes manières connues sous le nom d'Etiquette. « Avec cette méthode, faire un cadeau se résume juste à une banale transaction ». En d'autres termes, si une telle pratique peut faciliter les choses, elle n'est pas très respectueuse pour la personne qui envoie le présent…

Reste que pour Amazon, l'implémentation d'un tel service permettrait également de minimiser les retours de produits et le coût que ce genre de démarche demande. Rien n'empêche aujourd'hui un client déçu par le contenu de son colis, cadeau ou autre, de réexpédier les objets à la plateforme. : prendre le problème à la source permettrait donc de sauter cette étape contraignante, aussi bien pour le site marchand que pour le client.

En somme, si un tel service venait à être implémenté sur Amazon, il faudrait choisir entre côté pratique et bonnes manières.
Débouté en justice en début de mois, le co-fondateur de Microsoft et PDG d'Interval Licensing n'en démord pas et vient de déposer une nouvelle plainte contre plusieurs pionniers du web.

Au mois d'août dernier, Interval Licensing avait monté un dossier devant la cour fédérale de Seattle contre onze grandes firmes parmi lesquelles nous retrouvons Apple, Google, Facebook, eBay, AOL mais aussi Yahoo!, Office Depot ou encore Netflix. Selon le plaignant, Interval Licensing détiendrait le portefeuille de brevets de son ancienne société Interval Research. Ces documents décrivent des technologies autour des systèmes de recherche d'informations, de communication et d'informatique. Dans sa plainte Interval Licensing estiment qu'il s'agit-là de travaux fondamentaux développés par ses propres soins dans les années 1990. Bien que Microsoft fasse également usage de ces technologies, l'éditeur de Redmond n'a cependant pas été mentionné.

Par la suite, les firmes incriminées se sont rassemblées en pointant du doigt la nature de ces accusations. Apple a notamment demandé à ce que la plainte soit davantage précisée tandis que pour Google celle-ci « reflète une malheureuse tendance des gens à tenter de gagner la compétition dans les tribunaux plutôt que sur le marché ». Le 13 décembre dernier, la plainte fut finalement rejetée par le tribunal pour manque de précisions.

Paul Allen revient donc à la charge avec un dossier désormais plus complet que le magazine Seattle Times a su se procurer. Le document (PDF) décrit plusieurs des services mis à disposition par la concurrence en relation avec les quatre brevets détenus par Interval Licensing. L'un des points notamment abordés est la suggestion de contenu additionnel ou similaire lorsque l'internaute lit un article sur un portail comme AOL ou Yahoo! ou lorsqu'il se trouve sur la page d'un artiste au sein du lecteur multimédia iTunes.
Mise à jour : Interrogé par LePoint.fr, Xavier Niel lance, à propos de cette rumeur : « C'est n'importe quoi. On a dit des idées originales, pas de la fraude ». Free se conformera bien à la hausse de la TVA, reste à savoir comment.Suite à l'annonce de la hausse des forfaits Triple-Play, des FAI comme Free ont décidé d'axer leur communication autour d'un certain esprit de rébellion. Des rumeurs faisaient état d'une facturation particulière, en 3 parties, des abonnements afin d'éviter toute augmentation des prix.L'AFP estimait ainsi que Free pourrait proposer une solution particulière : « Au lieu de sa facture habituelle à 29,90 euros par mois, l'opérateur pourrait présenter un document en trois parties de 9 euros chacune environ ». Chaque partie correspond alors aux trois prestations que sont Internet, la télévision et le téléphone fixe.

Pourtant, les services de la ministre de l'Economie Christine Lagarde ont estimé que : « Free ne peut pas, unilatéralement, s'exonérer du respect de la loi. Les modalités de facturation n'exercent pas d'influence sur la nature des offres et les services. Les services de la Direction générale des finances publiques ( DGFIP ) pourront s'assurer du respect des nouvelles règles par les opérateurs ».

De son côté, Free n'a rien confirmé en interne, laissant les rumeurs avoir cours. En effet, on comprend mal comment l'opérateur pourra s'exonérer de l'augmentation de la TVA, prévue dans le cadre de loi loi de Finances pour 2011. Par contre, la filiale d'Iliad avait déjà annoncé vouloir refuser de s'acquitter de la taxe sur la copie privée de 35 euros.

Pour rappel, la partie Freebox Server de la V6 comporte un disque dur de 250 Go. Elle devrait, en principe, entrer dans cette catégorie comme pour n'importe quel support de stockage de type DVD, CD, disque dur (également multimédia), clé USB… De même, le FAI explique que le décodeur fonctionne, à l'image d'un Nas, sur plus de trois systèmes d'exploitation. Il serait ainsi exempté de taxe pour Copie privée…
Sur son blog dédié à la sécurité, la fondation Mozilla explique avoir publié par erreur une base de données contenant les informations personnelles de plusieurs utilisateurs.

C'est un chercheur en sécurité qui a prévenu la fondation après avoir découvert le fichier sur un serveur FTP public de Mozilla Add-ons (addons.mozilla.org). "Nous sommes en mesure de savoir combien de fois cette base a été téléchargée », rapporte Chris Lyon, chargé de sécuriser l'infrastructure, sans toutefois donner plus de précisions. Il ajoute : "ce problème reste minime pour les utilisateurs ».

La base en question contenait tout de même « 44 000 comptes inactifs » avec les prénoms, noms, adresses email et mots de passe chiffrés en MD5 des internautes ayant créé un compte sur le répertoire des extensions des logiciels de Mozilla. La fondation a effacé tous ces mots de passe et, de ce fait, désactivé tous les comptes incriminés. M. Lyon précise que depuis le 9 avril 2009, les données sont chiffrées en SHA-512, un ensemble de fonctions de hachage cryptographiques conçues par la NSA, l'agence de sécurité nationale des Etats-Unis.

Les personnes concernées ont été prévenues par email hier lundi 27 décembre.
17 ans après l'envoi des premiers CD promotionnels AOL, les anciens responsables du fournisseur d'accès à Internet donnent quelques informations concernant cette longue campagne marketing qui fait partie intégrante du folklore d'America Online. Une démarche des plus coûteuses, mais qui a fait ses preuves !

Qui n'a pas encore, au fond de ses tiroirs de bureau, quelques CD AOL proposant une centaine d'heures de surf gratuites à condition de s'enrôler auprès du FAI ? C'est en 1993 que le portail, qui a fêté ses 25 ans début 2010, a commencé à envoyer ses fameuses galettes à travers les Etats-Unis. Une démarche promotionnelle rapidement étendue au reste du monde, avec pour seul objectif d'enrôler le plus de nouveaux internautes possibles sur la toile.

Une opération devenue culte depuis, mais dont les ficelles financières n'avaient jusque-là jamais été dévoilée… Jusqu'à ce qu'un internaute curieux pose simplement la question sur le site communautaire Quora la semaine dernière, rapporte TechCrunch.

"Combien a coûté la distribution de tous les CD AOL dans les années 1990 ? Quelqu'un a une idée ?" : En effet, quelqu'un a bien une idée, en l'occurrence Steve Case, le co-fondateur en ancien PDG d'AOL. Ce dernier a répondu au sujet posté sur Quora pour donner quelques éléments de réponse. "Je ne me souviens pas du montant total des dépenses, mais je me souviens que dans les années 90, notre objectif était d'utiliser 10% de notre chiffre d'affaires pour recruter de nouveaux abonnés". L'ancien chef de file du portail ajoute qu'à l'époque, la durée moyenne d'un abonnement était de 25 mois et qu'un client rapportait environ 350 dollars durant cette période. 35 dollars étaient alors réinvestis pour aller à la pêche aux nouveaux abonnés.

Mais Steve Case n'est pas le seul ancien employé d'AOL à avoir répondu à la question : Jan Brandt, ancienne responsable marketing de la firme, ajoute que la campagne aurait coûté "plus de 300 millions de dollars" : « à un moment donné, 50% des CD produits dans le monde portaient le logo d'AOL. Nous recrutions de nouveaux abonnés au rythme de un toutes les 6 secondes » ajoute-t-elle. Des informations néanmoins difficiles à vérifier aujourd'hui.

Une campagne qui se révèle donc onéreuse après coup, mais qui a néanmoins porté ses fruits. Steve Case souligne que le fournisseur d'accès comptait 200 000 abonnés en 1992, et 25 millions 10 ans plus tard. Une augmentation qu'il faut largement mettre sur le compte du boom d'Internet, mais il est aujourd'hui évident que le succès d'AOL en tant que FAI n'aurait pas été le même sans ses millions de CD bariolés, dont certains s'en font même encore aujourd'hui une collection !
Le pays de Goethe va se doter d'un centre de commandement dédié à la cyber-défense. L'unité de direction sera chargée de coordonner les activités de plusieurs services dans le domaine de la sécurité des réseaux d'informations.Lors d'une conférence, Stefan Paris, porte-parole du ministère de l'intérieur allemand (BMI) a indiqué à l'agence de presse AP que ce centre devrait voir le jour en 2011. Il devrait recouper les actions d'agences gouvernementales mais aussi de la police fédérale et des services secrets. Même certaines entreprises privées devraient y participer.

Le gouvernement allemand fonde son raisonnement sur le fait que, selon le ministère de l'Intérieur, les attaques visant ses services ont augmenté en 2010. L'an dernier, le pays n'a recensé que 900 attaques alors que 1 600 tentatives ont été mises au jour au premier semestre 2010. Des attaques « provenant principalement de Chine » assène le porte-parole.

Du coup, le pays emboite le pas aux Etats-Unis qui se sont dotés d'un centre de commandement unifié l'an dernier. En France, l'Anssi (Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information) a été créée à la mi-2009 dans le même but.
Le blog américain Techcrunch rapporte de nouvelles données enregistrées par le cabinet d'analyse ComScore. Selon celles-ci, le réseau Facebook continuerait sa croissance au point de dépasser le portail Internet Yahoo!

Ainsi, au mois de novembre, Facebook aurait enregistré 648 millions de visiteurs uniques à travers le monde contre 630 millions pour Yahoo! tous sites confondus. Facebook se place donc dans le trio de tête derrière Microsoft (869 millions de visiteurs) et Google (970 millions).

De son côté le cabinet Hitwise rapporte qu'au 25 décembre, le trafic vers Facebook.com a dépassé temporairement celui de Google.com au Royaume-Uni en recueillant 10.50% du trafic local contre 9.77% pour le moteur de recherche.

Récemment, Facebook est également devenu le second plus gros site de partage de vidéos en ligne derrière YouTube et en devançant une fois encore Yahoo!. La PDG du portail de Sunnyvale Carol Bartz n'aura d'ailleurs pas tardé à prendre des mesures en fermant partiellement Yahoo! Video. Le mois dernier, ComScore estimait que Facebook comptait pour près d'un quart du trafic des bannières publicitaires aux Etats-Unis.
Après une première déconvenue, le gouvernement espagnol vient d'annoncer qu'il comptait insister sur la mise en place d'une loi visant à contrôler les téléchargements illégaux. Un peu à l'image de l'Hadopi française, elle vise cependant à agir au niveau des sites. Un juge pourrait avoir le pouvoir de fermer un portail ou annuaire de partage en ligne.Le porte-parole du gouvernement espagnol, Alfredo Perez Rubalcaba, a affirmé à la télévision CNN+ : « Nous allons revenir à la charge parce que cela affecte notre création. Il n'y a pas de pays sérieux au monde qui ne protège pas la propriété intellectuelle ». La loi Sinde devrait donc être relancée.

Pourtant, les principaux intéressés ont fait part de leur mécontentement. Des plateformes de partage ont décidé d'arborer ou de faire rediriger leur site vers le collectif « anti-censure » baptisé No Al cierre de Webs. Il faut dire que la loi espagnole comparable à l'Hadopi et à la loi sur la confiance en l'Économie numérique (LCEN) reste encore critiquée.

Pire, le site de la chaîne de télévision annonce également que le site de la chambre des députés a été victime de ce qui ressemble à des attaques Ddos. Encore une fois, les Anonymous sont mis en lumière comme cause de ces attaques.

D'un autre côté, comme le confirme Le Monde.fr, les ayants droit espagnols avaient applaudi l'adoption en France de l'Hadopi. Il faut dire que même, les services diplomatiques américains avaient encouragé l'Espagne à suivre cette voie…
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