A son tour, la Free Software Foundation répond à Steve jobs

le 04/05/2010 à 22:15
A son tour, la Free Software Foundation répond à Steve jobs
Voici un nouveau rebondissement dans l'affaire qui oppose Adobe à Apple concernant la technologie Flash. Pour mémoire, le PDG de la firme de Cupertino s'était exprimé au travers d'un communiqué de presse afin de justifier l'absence de Flash sur l'iPhone, l'iPod Touch et l'iPad. Steve Jobs déclarait en effet que l'avenir des technologies mobiles devait passer par des standards ouverts tel que HTML, CSS et JavaScript plutôt que par une technologie propriétaire telle que Flash.

De son côté Adobe soulignait la compatibilité de son lecteur avec une multitude de plateformes simplifiant alors la tâche pour l'éditeur qui ne devra pas développer une version de son application spécifiquement pour le système propriétaire de l'iPhone OS.

C'est désormais au tour de la Free Software Foundation, l'organisme chargé de défendre et promouvoir les valeurs du logiciel libre, de s'exprimer sur le sujet au travers d'un communiqué de presse. En effet, le porte -parole et activiste John Sullivan, invité sur le magazine Arstechnica, pointe du doigt l'hypocrisie des deux sociétés promouvant des standards ouverts sans pour autant suivre leurs propres principes. John Sullivan souligne en effet que Steve Jobs n'a fourni aucune explication pour le choix de technologies web ouvertes. "S'il avait dit quoique ce soit sur l'importance de la liberté de l'utilisateur sur le web, son hypocrisie serait devenue explicite", déclare ainsi M.Sullivan.

Sullivan rappelle également qu'Apple utilise le format vidéo H.264 et non le codec open source Ogg Theora choisi par Firefox et Opera. Par ailleurs le web libre que Steve Jobs souhaite déployer ne reste accessible qu'au travers d'un système propriétaire, qu'il s'agisse de l'iPhone OS ou de Mac OS X. John Sullivan conclut ainsi : "un web libre nécessite un logiciel libre. Vous n'aurez pas d'Internet libre si votre logiciel accédant à la Toile est limité à un nombre arbitraire d'ordinateurs". Au sein du débat pour un Internet libre et ouvert, la fondation souhaite alors recentrer ce dernier vers le logiciel libre.

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