AOL pourrait vendre ICQ et veut céder ou fermer Bebo

le 07/04/2010 à 23:03
AOL pourrait vendre ICQ et veut céder ou fermer Bebo
Deux ans après avoir déboursé 850 millions de dollars pour acquérir le réseau social Bebo, AOL dit aujourd'hui chercher un repreneur, voire envisager une fermeture pure et simple du service. En parallèle, il aurait déjà reçu trois propositions d'achat concernant l'outil de messagerie instantanée ICQ, qu'il avait lui même acquis en 1998 pour renforcer son outil maison, AIM.

ICQ, qui fait figure de vétéran sur le marché de la messagerie instantanée, a largement été dépassé par des concurrents tels que Windows Live Messenger sur les marchés occidentaux, mais resterait utilisé par plus de 40 millions d'internautes en Russie, en Ukraine ou encore en Israel. Fin décembre, la rumeur prête à AOL l'intention de trouver un acheteur prêt à investir quelque 300 millions de dollars pour reprendre ICQ. Aujourd'hui, trois groupes auraient fait part de leur intérêt. Dans le lot, on trouve les sociétés russes Digital Sky Technologies et ProfMedia, ainsi que le chinois Tencent.

S'il n'a pas confirmé la décision de se séparer d'ICQ, AOL n'a en revanche fait aucun mystère de ses plans relatifs à Bebo. « Bebo, malheureusement, est une entreprise déclinante et, par conséquent, demanderait un investissement conséquent pour rester compétitif dans l'univers concurrentiel des réseaux sociaux », explique le groupe américain dans un mémo interne adressé à ses employés. « AOL n'est actuellement pas en position d'effectuer le financement nécessaire au soutien et à la reprise de Bebo ». La décision finale sera prise d'ici la fin du mois de mai, indique AOL.

Désengagé du groupe Time Warner depuis le mois de décembre dernier, AOL semble donc avoir pris le parti de se séparer petit à petit de ses activités périphériques pour se concentrer sur son coeur de métier, l'édition de médias de en ligne et la monétisation des espaces publicitaires afférents. En parallèle, le groupe s'est engagé dans un programme de réduction drastique des coûts, initié par son nouveau PDG, Tim Armstrong.

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