Le hacker McKinnon se bat toujours contre l'extradition

le 09/06/2009 à 23:09
Le hacker McKinnon se bat toujours contre l'extradition
L'affaire Gary McKinnon devrait reprendre de plus belle devant la haute Cour d'Angleterre afin d'éviter l'extradition du hacker vers les Etats-Unis. Les avocats de l'accusé insisteront sur son état de santé en expliquant que ce britannique de 43 ans est au bord de la psychose et pourrait rapidement développer des tendances suicidaires.

Rappelons qu'en 2002 Gary McKinnon avait été accusé d'avoir piraté 97 ordinateurs du Pentagone et de la NASA. Pour sa défense, il expliquait vouloir rechercher des informations confidentielles sur l'existence d'une vie extra-terrestre. Le pirate tenta d'enrailler le processus d'extradition et affirma que ses médecins lui avait diagnostiqué le syndrome d'Asperger, une forme d'autisme. Cependant, malgré le soutien de la Société Nationale des Autistes (NSA), la demande fut rejetée. En début d'année, une requête fut envoyée au Crown Prosecution Service - l'équivalent du Ministère Public en France - afin d'être jugé en Angleterre. Gary McKinnon y confesse ses crimes et ses infractions au code des usages informatiques.

S'il venait à être extradé vers le territoire de l'Oncle Sam, M. McKinnon risquerait jusqu'à 70 ans d'emprisonnement. En effet, les autorités judiciaires américaines estiment que les crimes du hacker furent motivés par des idéologies politiques et causèrent des dommages s'élevant entre 700 000 et 800 000 dollars.

Jusqu'au 15 juin prochain, les résidents du Royaume-Uni ont la possibilité de signer une pétition de soutien à Gary McKinnon sur le site officiel du cabinet du Premier Ministre. Le chanteur Sting, Peter Gabriel ou encore David Gilmour des Pink Floyd y ont apposé leur signature.

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